Environ 50 olim britanniques sur les 150 qui ont atterri lundi soir à l’aéroport Ben-Gourion ont obtenu leur passeport israélien lors d’une cérémonie tout près du Kotel et d’un lieu de fouilles archéologiques, reliant le passé du peuple juif au présent. Le reste des immigrants proviennent de France, Italie, Belgique, Australie et Afrique du Sud. Ils se destinent à vivre dans des villes comme Eilat, Ashdod, Ashkelon, Haïfa, Jérusalem, Tel-Aviv et Natanya, et certains d’entre eux dans des Kibboutzim. Dès son arrivée en vol spécial, l’imposant groupe a pu bénéficier du nouveau système « Tapis Rouge » mis en place par l’Agence Juive, dans lequel les immigrants recoivent dès leur arrivée tout ce qui leur est nécessaire sur le plan administratif afin de leur éviter de se perdre dès les premiers jours dans les méandres de la bureaucratie israélienne. Les Olim du groupe britannique, sous l’égide du responsable de la section britannique de l’Agence Juive, ont chacun son tour reçu au Kotel leur carte d’identité bleue qu’ils ont arboré avec fierté.

Selon les chiffres de l’Agence Juive, l’année 5771 qui s’est achevée a vu une augmentation de 19% du nombre d’immigrants venus s’installer en Israël : 21.300 en tout contre 17.883 l’année précédente. Mais l’alya en provenance de France n’a connu qu’une légère augmentation (4%), passant de 2.000 à 2.100 olim.
La délégitimation d’Israël à l’étranger ou les dangers auxquels est confronté l’Etat juif n’ont pas dissuadé ces milliers de candidats qui estiment avec justesse qu’il vaut mieux affronter des difficultés mais être chez soi plutôt que d’être à la merci d’événements qui se préparent ou risquent d’arriver dans le reste du monde.

par Shraga Blum de juif.org

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