Muriel Nabet-Source Météor

Contrairement à la France où tout bachelier peut s’inscrire à la fac, en Israël, deux éléments déterminent l’admission d’un candidat à l’université : les résultats obtenus aux épreuves du baccalauréat d’une part et ceux des tests psychométriques d’autre part.

En ce qui concerne le bac, les universités exigent un minimum de 4 unités de valeur en anglais et, en fonction du cursus, dans les matières scientifiques. Toutefois, les candidats qui ont présenté 5 UV et dont les résultats sont satisfaisants sont nettement avantagés. En fonction des établissements les critères varient. Par exemple, le prestigieux Technion de Haïfa, université de haute technologie, privilégiera 5 UV en physique alors même qu’à l’université Ben Gourion de Béer Shéva, 5 UV en biologie seront suffisantes.

Aux résultats du baccalauréat, s’ajoutent ceux des, presque, incontournables tests psychométriques que l’on peut passer dans sa langue maternelle et notamment en français. A moins d’avoir obtenu d’excellents résultats aux épreuves du bac, ces tests sont obligatoires.

Ils consistent en une série de huit épreuves d’une durée de 25 minutes chacune qui  portent sur la réflexion verbale, la réflexion quantitative (suites logiques) et la maîtrise de l’anglais. Parmi ces huit épreuves, seules six seront notées et les deux autres serviront de tests pilotes afin de recueillir de nouvelles informations sur le profil des candidats. Toutefois, au moment des tests, les étudiants ne savent pas quelles sont les deux épreuves pilotes et doivent toutes les considérer comme essentielles pour réussir cet examen.

Ces tests ont pour but d’évaluer les chances des candidats de réussir leur licence et donnent des informations beaucoup plus objectives sur l’élève que les épreuves du bac puisque ces dernières prennent notamment en compte l’évaluation subjective du professeur de l’élève quant au travail fourni durant l’année.

Les tests psychométriques ne sont pas corrigés par le personnel de l’université mais par un organisme d’Etat indépendant, le NITE, Centre National d’Evaluation, qui propose plusieurs sessions par an.

Les notes des tests psychométriques sont comprises sur une échelle allant de 200 à 800 et chaque faculté établit une note minimum d’admission.

Si la moyenne du bac est excellente, elle peut compenser une note légèrement insuffisante aux tests psychométriques. Il faut savoir que de manière générale, réussir ses tests psychométriques signifie obtenir au minimum 600.

Pour ceux qui ne parviennent pas à être admis à l’université, ils peuvent se retourner vers deux options : la première, faire une année de remise à niveau à l’université (Mé’hina) et la seconde, s’inscrire auprès d’établissements d’enseignement supérieurs privés (Mi’hlaloth) où les conditions d’admission sont moins exigeantes.

Avant de conclure, il est important de préciser que plusieurs instituts privés proposent des cours de préparation à ces fameux tests psychométriques afin d’optimiser les chances de réussite des candidats.

 


 

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