Les chiffres sont tombés aujourd’hui : 12 769 roquettes et obus de mortier ont été tirés sur Israël depuis 11 ans. Face à ce bilan tragique, Tsahal a opposé une technologie de pointe. En avril 2011 dernier, Dôme de fer interceptait sa première roquette. Aujourd’hui, les soldats chargés de faire fonctionner ses batteries occupent la position la plus enviée et l’une des plus respectées de Tsahal.

Une roquette s’apprête à frapper Ashdod

Dirigée par le Chef du département de la Recherche et du Développement, le Général Danny Gold, la construction du «Dôme de Fer » a débuté en 2005. La décision de construire ce système  a été prise par le Ministère de la Défense Israélien en 2007. L’année précédente, l’organisation terroriste du Hezbollah avait tiré des milliers de missiles depuis le Sud-Liban sur le nord d’Israël, pendant la Deuxième Guerre du Liban. Israël avait aussi dû faire face à des attaques de roquettes sur les villes et communautés du sud du pays, tirées depuis la bande de Gaza principalement par le Hamas.  Entre 2008 et 2010, le système Dôme de Fer a subi une multitude de tests visant à évaluer son efficacité. Dès 2009, le premier essai d’interception est un succès, et le 7 avril 2011, une batterie de Dôme de fer intercepte une roquette avant qu’elle n’atterrisse sur une zone d’habitations civiles du sud d’Israël.

Comment ça marche ?

Le système « Dôme de Fer » a la capacité d’identifier et de détruire de tels projectiles avant qu’ils n’atterrissent sur le territoire israélien. Il est composé de trois éléments principaux. Tout d’abord il y a le radar de détection et de suivi, mis au point par la société de défense Elta. Vient ensuite un système de contrôle et de gestion de combat conçu par le groupe de développement de logiciels mPrest Systems. Enfin, une unité de tir de missiles, fabriquée par Rafael Advanced Defense Systems Ltd, a pour rôle de faire feu et détruire les menaces significatives.

Ce système est capable de déterminer où la roquette va atterrir, et d’identifier ainsi que de détruire de tels projectiles avant qu’ils n’atterrissent sur le territoire israélien. Le système « Dôme de Fer » a la capacité d’identifier un projectile ayant pour cible un territoire peuplé, et intercepter uniquement les projectiles qui représentent une menace significative.

D’où vient le nom “Dôme de Fer” ?

Le Colonel S. en charge du projet à l’époque n’a eu que très peu de temps pour le mener à terme, alors que les roquettes continuaient de pleuvoir sur Israël. “Le premier nom auquel nous avons pensé était ‘Anti-Qassam’ mais une fois le projet achevé, j’ai pensé que ce nom était problématique. Nous avons aussi pensé à “Dôme d’or”, mais ça nous a semblé trop ostentatoire. Nous avons finalement opté pour ‘Dôme de fer’.

Un succès

Aujourd’hui, trois batteries de « Dôme de Fer » sont déployées dans le sud d’Israël et une 4ème batterie devrait être opérationnelle d’ici peu.

En raison du grand nombre de roquettes tiré sur les civils du sud d’Israël, « Dôme de fer » a fait les gros titres dans les médias. Pendant la récente escalade de violence au mois de mars, ses batteries ont intercepté avec succès 56 roquettes sur les 73 qui représentaient une menace concrète pour les civils israéliens. Les médias du monde entier reconnaissent le succès du Dôme de fer, comme dans ce reportage de la chaîne américaine FOX NEWS.

Le Commandant de la Division Anti-Aérienne, le Général Doron Gavish a déclaré : “Nous avons intercepté au total 93 roquettes cette année. C’est un nombre important, qui prouve que le système a été amélioré au fil des ans et qu’il permet de défendre de plus en plus de zones. La performance de ce système ne serait rien sans le professionnalisme des soldats qui le font fonctionner.”

source : blogtsahal

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