C’est certainement le plus beau jour de notre vie, celui pour lequel nous nous préparons le plus, celui qui nous fait probablement le plus peur du fait de l’engagement qu’il représente : le jour de notre mariage.

L’importance et la beauté de ce jour nécessitent une préparation sérieuse sur les lois de pureté familiale, base de l’équilibre d’un couple, la meilleure manière d’appréhender son conjoint et les futurs écueils de la vie à deux, ainsi que l’approche toraïque des relations sexuelles.

En ce jour différent des autres, certaines lois changent pour les mariés, concernant la prière notamment. C’est surtout le moment propice à une grande téchouva car D.ieu est tout prêt, accordant le pardon aux futurs mariés. C’est pourquoi beaucoup de jeunes hommes ont coutume de jeûner le jour de leur mariage, de se tremper dans un mikvé, de donner la tsédaka aux pauvres. L’étude et la prière sont bien sûr essentielles pour arriver sous la ‘houpa le plus pur possible. On trouve également les explications à nos chères traditions afin de les vivre pleinement.

Un des moments essentiels de la cérémonie du mariage est la consécration de la femme ou « kidouchin ». C’est alors que, suite aux bénédictions prononcées sur une coupe de vin, le marié passe la bague au doigt de sa fiancée pour concrétiser leur désir d’union. Il est capital que deux témoins « cachers » attestent avoir vu cette étape, sans quoi le mariage ne serait pas valable.

La kétouba est l’acte de mariage religieux. Il regroupe toutes les obligations de l’homme envers son épouse dont, principalement, la somme d’argent qu’il s’engage à payer à sa femme s’il souhaitait divorcer sans raison valable. Le montant ne doit pas être trop élevé mais suffisamment pour le dissuader si son envie de séparation était trop impulsive. Ceci fut institué pour protéger la femme, ce qui est unique parmi toutes les religions du monde. Le texte en araméen devient ici moins opaque et permet au futur marié de savoir au préalable ce sur quoi il prête serment.

La cérémonie se conclut par les Nissouyin, c’est-à-dire la seconde bénédiction sur le vin et six autres bénédictions en rapport avec le mariage. Le marié fait tout d’abord la bénédiction sur le talith si la ‘houpa se déroule de jour, ainsi que la bénédiction « chéhé’hiyanou » pour remercier l’Eternel de lui avoir permis d’arriver à ce grand jour. On étend alors le talith au-dessus du ‘hatan et de la cala pour indiquer que le mari fait entrer sa femme dans son domaine. Ils sont bénis de tout ce qu’il y a de plus beau et au sommet de leur joie, ils pensent à Jérusalem, sans son Temple, sans la Présence divine. C’est pourquoi on casse un verre sous la ‘houpa. Notre jeune homme et sa fiancée sont alors bel et bien mariés.
Mazal tov !

 

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