deux représentations a Ashdod

Michel Boujenah s’adresse aux francophones d’Israël

Jeudi 14 Mars 2013 à 20 heures 30

au Beit Yad Lebanim d’Ashdod

 

Réservation par Internet directement à partir du  site d’Ashdodcafe.com en cliquant sur la bannière                 
Prix : 170 NIS pour deux spectacles : Les musicales et Michel Boujenah 

Ses yeux bleus comme le ciel de la Méditerranée pétillent de malice. Son sourire étincelant comme un soleil illumine son visage…

L’artiste est heureux d’être sur les planches de ce navire qu’il aime, le théâtre. Il n’a pas son pareil pour taquiner son public… Un retardataire, un rire saugrenu ou tonitruant, une réflexion à haute voix, il les attrape au vol pour partir dans des improvisations savoureuses, quitte à en perdre le fil…

Boujenah revendique dans un grand éclat de bonheur d’être « enfin libre » et de pouvoir faire ce qu’il veut… Soyez rassuré, il n’y a aucun dilettantisme. Ce n’est pas le genre de la maison ! Et puis, comme le comédien le rappelle : « La liberté n’est qu’un mot quand on n’en a pas les moyens. »

En trente ans de carrière, et cinquante-cinq ans de vie, Michel Boujenah s’est donné les moyens et, dans une sorte de happening, l’humoriste mène son spectacle avec beaucoup de précision et de tendresse. De quoi parle-t-il ? De lui, de l’amour, de la société, des gens, de la vie et de la mort…

Que les inconditionnels se rassurent, les personnages truculents de Maxo Boutboul, de sa femme Simone, tout comme Guigui ou Julot passent lui rendre visite. Son chapeau sur la tête, regrettant l’absence de ses bretelles, Maxo, avec toute sa verve, monopolise vite l’espace…

Ici, c’est chez lui ! Pour les intellectuels, il y a le poème de l’abbé de L’Attaignant, « Le mot et la chose ». Pour les scientifiques, une explication de la fonction de l’ocytocine et de ses implications dans les rapports entre les hommes et les femmes.

Pour les esprits potaches, nous choisissons les inénarrables imitations animalières ! Comme le ridicule ne tue pas, Boujenah nous fait de drôles de bêtes : un sanglier, un canard, une grenouille, un rat (très Alex Métayer celui-là avec son accent chinois), des oiseaux (Cuicui et Feufeu !). Passant du rire à l’émotion, l’artiste nous a cueillis

Ci-dessous un message de Michel Boujenah :

“Après pratiquement trente ans de scène en solitaire et après avoir découvert le plaisir de changer, d’improviser et d’inventer tous les soirs des prolongements au texte écrit, j’ai décidé de faire un nouveau spectacle où je serai en liberté.

J’aborderai les rapports entre les hommes et les femmes à travers le regard de Maxo et Simone Boutboul, la difficulté d’être soi-même, de s’accepter comme on est, grand ou petit, beau ou laid, et de trouver où se cache la véritable beauté d’un être humain.

Je ne pourrai m’empêcher de naviguer entre la foule de personnages que j’ai inventés et moi-même. Je reviendrai à mes rapports au théâtre classique et je reparlerai encore une fois de Shakespeare, de Racine ou de Corneille.

S’il me prend l’envie, au cours des représentations, de dire un poème, je le ferai ; et si je veux demander au public de m’aider à comprendre le mode d’emploi de mon téléphone, je leur lirai tout le texte, et si jamais un spectateur comprend ce qui est écrit dans ces notices insupportables, je l’enverrai à Stockholm prendre un prix Nobel.

L’impression à 55 ans de faire un bilan mais certainement pas une fin. Naître, grandir, jouer, pleurer, parler, enfin vivre et puis mourir… mais pas tout de suite… mais pas tout de suite…

A très vite.

Michel BOUJENAH »

 RESERVATIONS : www.ashdodcafe.com

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