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Le président américain Barack Obama s’est adressé à un jeune public jeudi après-midi à Jérusalem, avec un message que certains voient comme une source d’inspiration, d’autres le voyant comme une incitation.

Il a commencé en rassurant les israéliens sur le fait qu’ils ont le soutien total des Etats-Unis d’Amérique. « Ceux qui rejettent le droit d’Israël à exister, » a-t-il dit, « peuvent aussi rejeter la terre sous leurs pieds ou le ciel au-dessus, parce qu’Israël ne va nulle part. Et aujourd’hui je vais vous dire, en particulier aux jeunes gens, tant qu’il y aura les Etats-Unis d’Amérique, atem lo levad. Vous n’êtes pas seul. »

Obama a ensuite parlé de la nécessité d’établir un état palestinien avec des frontières viables, afin qu’Israël puisse parvenir à la paix. Le public a applaudi bruyamment, et aucune voix contraire n’a été entendue.

Improvisant à des moments, et recevant des applaudissements chaleureux tout au long de son discours, Obama a finalement atteint le point où il a appelé les israéliens à faire pression contre leur propre gouvernement. « Les dirigeants politiques ne prennent pas de risques si leur peuple ne les pousse pas à prendre de risques, » a-t-il dit. « Vous devez créer le changement que vous voulez voir. Votre voix doit être plus forte que celle de ceux qui étouffent l’espoir. »

« Souvenez-vous, » a-t-il dit, « Israël est le pays le plus puissant de la région. Israël a le soutien inébranlable du pays le plus puissant du monde. »

Obama a en fait appelé son auditoire à se soulever contre ses propres dirigeants. « C’est à vous, » a-t-il dit, « avec le président d’un pays que vous pouvez compter comme votre plus grand ami, à gagner les batailles pour la paix qui remplacera la guerre. C’est votre défi. »

Les messages directs d’Obama à la jeunesse d’Israël seront probablement utilisés par la gauche israélienne pour raviver les « protestations sociales » qui ont déstabilisé le précédent gouvernement du premier ministre Benyamin Netanyahou en 2011. Les dirigeants communistes se vantaient plus tôt cette année, dans une interview donnée par Ari Shavit à Haaretz, que ce sont eux qui ont organisé ces événements. Les protestations avaient créé une pression sur Netanyahou pour qu’il abandonne certains principes du libre marché, et entraîné une perte de confiance des investisseurs. Ce développement, à son tour, a accéléré la chute du 32e gouvernement.

Troisième et dernier jour de la visite d’Obama en Israël

Le président américain Barack Obama entre vendredi dans sa troisième et dernière journée de son voyage en Israël.

Peu avant 9h00, Obama doit se rendre sur la tombe de Binyamin Zeev Herzl, le père du sionisme moderne, et de l’ancien premier ministre Yitzhak Rabin. Il déposera une couronne de fleurs sur chacune des tombes.

A 9h35, le président américain se rendra au mémorial Yad Vashem, et à 10h50, il tiendra une autre réunion avec le premier ministre Benyamin Netanyahou.

Suite à sa rencontre avec Netanyahou, Obama se rendra à Bethlehem pour visiter l’église de la nativité. A 15h30, il fera ses adieux à Israël lors d’une cérémonie officielle à l’aéroport Ben Gourion. Il prendra alors son envol pour la Jordanie, où il rencontrera le roi Abdallah II.

Jeudi, le président Obama et le premier ministre Netanyahou ont visité le musée d’Israël à Jérusalem, la plus importante institution culturelle de l’état d’Israël, classée parmi les leaders mondiaux en art et archéologie.

La délégation a visité spécifiquement le Sanctuaire du Livre, l’exposition permanente dans laquelle on peut voir les Manuscrits de la Mer Morte et le Codex d’Alep.

Obama s’est ensuite rendu à Ramallah, où il a rencontré le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Lors d’une conférence de presse avec Abbas, Obama a souligné que l’autorité palestinienne ne devrait pas imposer des conditions préalables aux négociations avec Israël, comme elle le fait depuis des années.

Le président a déclaré que la solution à deux états est la meilleure manière de mettre fin au conflit. Obama n’a pas condamné la construction juive en Judée Samarie, mais a dit qu’elle était un « obstacle » qui retarde le processus de paix.

Obama est ensuite retourné à Jérusalem, où il a prononcé un discours devant des centaines d’étudiants. Pendant le discours, le président a de nouveau appelé à la solution à deux états, ajoutant que les « israéliens doivent reconnaître que la colonisation continue est contre-productive pour la cause de la paix. »

Improvisant à des moments, et recevant des applaudissements chaleureux tout au long de son discours, Obama a finalement atteint le point où il a appelé les israéliens à faire pression contre leur propre gouvernement. « Les dirigeants politiques ne prennent pas de risques si leur peuple ne les pousse pas à prendre de risques, » a-t-il dit. « Vous devez créer le changement que vous voulez voir. Votre voix doit être plus forte que celle de ceux qui étouffent l’espoir. »

Le deuxième jour d’Obama en Israël s’est conclu par un dîner festif à la résidence du président Shimon Pères.

Avant le dîner, Pères a décerné la médaille présidentielle à Obama. La médaille a été décernée à Obama pour sa contribution exceptionnelle à la sécurité d’Israël.

C’est la première fois qu’une décoration honorifique est décernée par un président israélien à un président qui est toujours en fonction. Pères a reçu l’an dernier la médaille de la liberté du président des Etats-Unis des mains d’Obama.

Le dîner de gala à la résidence du président a vu la présence du premier ministre et de son épouse, de divers représentants du public israélien et des responsables de l’administration américaine.

Juif.org

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