enfant_sourire_heureuxCe jour est important pour des milliers de familles dans tout le pays. C’est la rentrée des classes. ‘’Cette année scolaire se caractérise par de nombreuses réformes engagées en parallèle de mesures significatives d’allègement des charges. Je suis persuadé que si nous poursuivons l’investissement, Israël peut devenir prochainement l’un des pays leaders en matière d’éducation’’, a déclaré le ministre israélien de l’Education à l’occasion de la rentrée scolaire.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou s’est réjoui récemment de ‘’démarrer l’année sans failles, et sans grèves’’. ‘’Nous sommes dans un grand élan d’éducation gratuite à partir de 3 ans, depuis les racines jusqu’à la cîme’’, a-t-il ajouté. ‘’Nous investissons dans l’éducation beaucoup d’argent et de ressources humaines, et les parents ont compris qu’il y a du changement et nous espérons en voir les résultats. Nous voulons que les enfants sachent le calcul, l’hébreu et l’informatique ».

ISRAELVALLEY PLUS
M.B.A. EN 2011 : Ils sont 1 557 529 a avoir pris le chemin de la crèche , de la maternelle, de l’école primaire, du collège et du lycée. Soit 1,68% de mieux que lors de la rentrée 2010/2011. Rassurant pour le futur : les crèches publiques accueilleront 399 993 enfants, soit une augmentation de 3,01% par rapport à l’an dernier. Mais surtout, le primaire sera fréquenté par 923 748 gamins, ce qui représente un bond de 3,8%. Le tableau diffère en ce qui concerne le second cycle où la progression n’est que de 0,34% dans le secondaire et 0,87% dans les terminales.

Au plan des infrastructures, 4390 établissements ont ouvert leurs portes – 61 de mieux, tandis que le nombre de classes a été porté de 60019 à 60979. Quant aux enseignants, ils seront 133194 à dispenser le savoir, un plus de 2,62%, qui traduit la volonté du ministre, Guidon Saar, d’étoffer le corps enseignant.

Le fait à retenir de cette rentrée est la mise en place progressive de la réforme intervenue dans le second cycle, grâce à l’accord signé entre les partenaires sociaux. Guidon Saar en a présenté les grandes lignes, dimanche dernier, à ses collègues du gouvernement, par le truchement d’un diaporama. Les points essentiels de cette réforme ont déjà été rapportés ici. Grosso modo, les enseignants seront payés décemment, mais ils passeront plus d’heures au Lycée.

L’expérience-pilote portera sur 50 établissements à travers le pays. Les enseignants sont invités, par vote électronique, à se prononcer pour ou contre la participation de leur établissement à ce test grandeur nature. Et les grincements ne manquent pas. En effet, tout comme pour l’accord Trésor-Syndicat des médecins, les points d’interrogation sont mutiples. Par exemple, le nouveau barème des cotisations aux fonds de pension privés n’a pas été abordé…

D’aucuns parmi les enseignants s’interrogent, hésitent, d’autres rejettent purement et simplement l’accord intervenu. D’où de possibles situations aberrantes. L’adhésion à la réforme relevant du libre choix de l’enseignant, le cas de figure le plus probable est que, au sein du même établissement, 60% des enseignants choisissent de participer à l’expérience-pilote nationale tandis que les autres continueront à enseigner comme si aucune réforme n’était intervenue. Et l’établissement fonctionnera à deux vitesses. Un casse-tête administratif en perspective !

Revenons aux données. L’enseignement public laïc comptera 660412 élèves (-0,35%) ; l’enseignement public religieux 209310 (+ 0,90%) ; l’enseignement indépendant, mais subventionné par l’Etat aura progressé de 3,76% pour atteindre 230692 élèves, tandis que les centres d’études ultra religieux accueilleront 48015 étudiants de la Loi, soit 1,41% de plus que l’an dernier.

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