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La capitale japonaise Tokyo a été choisie aux dépens d’Istanbul et de Madrid par le comité international olympique (CIO) pour recevoir les Jeux olympiques d’été en 2020.  La capitale japonaise, arrivée en tête au premier tour, a devancé Istanbul lors de l’ultime scrutin avec 60 voix contre 36. Madrid, l’autre participant à la finale, avait été éliminée au premier tour.

Déjà organisatrice des JO en 1964, Tokyo faisait figure de favorite de l’élection pour la deuxième fois consécutive. En 2009, elle avait été cependant devancée par Rio pour l’organisation de l’édition 2016. La métropole nippone s’appuyait sur un dossier technique extrêmement solide, associant deux zones, l’une exploitant une partie des sites des JO de 1964, l’autre entièrement nouvelle en front de mer.

Des Jeux « compacts »

Tokyo, qui avait décidé de repartir en campagne pour 2020 après le séisme de Fukushima en 2011, avait choisi de jouer sur la corde sensible des électeurs du CIO, expliquant son choix par l’ambition de redonner de l’espoir à un pays durablement ébranlé par la catastrophe.

Pour convaincre le CIO qu’au Japon « les Jeux seraient entre de bonnes mains », Tokyo s’était targuée d’avoir déjà mis 4,5 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros) dans un fonds spécial en banque pour couvrir le financement des Jeux (soit la moitié de la facture estimée), d’offrir des rues parmi les plus sûres du monde, des finances solides et des infrastructures du plus haut niveau pour des Jeux compacts, 85% des sites se situant à moins de 8 kilomètres du village des athlètes.

Sur les 35 sites olympiques et complexes liés, 20 doivent être construits dont 9 pour usage temporaire. Un stade national de 80.000 places sera construit, avec un toit rétractable et une allure de vaisseau spatial pour un coût de 1,3 milliard de dollars.

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