C’est avec étonnement que nous prenons acte du fait que la mairie de Nanterre a demandé le retrait de nos affiches publicitaires.

Ces dernières ont été affichées dans le cadre d’une vaste campagne publicitaire engagée  sur les panneaux JC Decaux du 8 au 14 janvier dans la petite couronne parisienne et dont le message était : ‘En 2014, on va s’aimer’.

18 affiches ont été installées dans la ville de Nanterre sur les recommandations de JC Decaux et approuvé par JDate.

Cette campagne a été lancée suite au succès constaté lors de la première vague d’affichage public  en novembre dernier.

Lundi 13 janvier nous avons été informés que ces panneaux avaient été unilatéralement retirés, suite à la demande expresse de la mairie.

Nous n’avons reçu aucun courriel officiel de la mairie pour expliquer les motivations de ce retrait.

Le fait qu’une institution de la République française puisse décider de retirer une affiche sous le seul prétexte qu’elle comporte une étoile de David nous attriste profondément.

Le message véhiculé par JDate ne comporte aucune incitation à la haine, aucune atteinte à l’ordre public, et aucune provocation.  Il n’a pour seul objectif que de se faire connaitre auprès de son public. JDate a mené de nombreuses campagnes publicitaires en Angleterre et aux USA et jamais une telle réaction n’a été constatée.

Les raisons invoquées pour le retrait des affiches font état – par rapport à la précédente campagne – d’un « contexte totalement différent, du fait de l’intense médiatisation des actes de l’humoriste Dieudonné M’Bala M’Bala , des actions en justice en cours s’appuyant à la fois sur des menaces de troubles à l’ordre public et sur des atteintes à la dignité humaine » (JC Decaux dans un mail du 15 janvier).

Il est important de noter que la campagne JDate a été décidée et validée bien avant le contexte généré par ‘l’affaire Dieudonné’, et d’ailleurs, une seconde campagne devrait être menée en février prochain.

Nous déplorons la réaction de la mairie de Nanterre qui représente une atteinte à la liberté d’expression et nous demandons des explications plus détaillées sur les raisons qui ont motivé cette censure.

19 janvier 2014
Pour tout renseignement écrire à Ashdodcafe@gmail.com

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