La nuit du 14 Nissan – qui tombe cette année 5774 un dimanche soir – on procède à la recherche du H’ametz à la lueur d’une bougie de cire (ou d’huile de paraffine solidifiée comme on en trouve de notre époque), conformément à l’institution de nos sages.
Si l’on n’a pas de bougie, on peut procéder à la recherche du H’ametz au moyen d’une lampe de poche que l’on peut introduire dans les endroits qui nécessitent d’être vérifiés.
Il est un devoir de rechercher dans toutes les pièces de la maison, afin de vérifier qu’il ne reste pas de H’ametz, et même s’il nous semble évident de n’avoir jamais mangé de H’ametz dans une pièce, il est une obligation de la vérifier. Il en est de même pour les balcons et les jardins.

les vêtements lavés que l’on a rangé dans le placard après la léssive, ne nécessitent pas de vérification, même s’il s’agit de vêtements d’enfants, car il est certain que tout éventuel H’amets se trouvant dans les vêtements a été détérioré par les détergents utilisés pour la lessive. Or, un H’amets dont le goût est détérioré n’est plus considéré comme H’amets concernant l’interdiction lors de la fête de Péssah’, comme nous l’avons expliqué antérieurement.

Le moment de la recherche
Le moment de la recherche débute à la sortie des étoiles. (Si l’on a été confronté à un cas de force majeure et que l’on a tardé à faire la recherche, on peut encore faire la vérification avec Bérah’a même après ce moment).
Il est interdit de consommer du pain ou des gâteaux en quantité supérieure à Kabétsa (56 g) avant la recherche du H’ametz, et cet interdit est en vigueur depuis la demi heure qui précède le moment de la sortie des étoiles. Mais une quantité inférieure à Kabétsa de pain ou de gâteau est permise. Des fruits ou des légumes, ou bien du riz ou autre, peuvent être consommés même au delà de Kabétsa (56 g).

La tradition des 10 morceaux de pain
Certains ont pour coutume de cacher à la maison 10 petits morceaux de pains bien enrobés afin que celui qui procède à la vérification les trouve durant celle-ci, il faudra par contre faire attention à noter l’emplacement des morceaux cachés, afin de s’assurer qu’ils ne resteront pas à la maison pendant Pessah’. Il est aussi conseillé que chaque morceau de pain soit inferieur à 27g.

L’annulation de H’amets
Après la recherche, on doit annuler le H’ametz verbalement, en disant :
Kal h’amira dé-ika birshouti déla héazité oudéla bi’arté, livtil véléhévé ké’afra déar’a

Il est impératif de comprendre cette formule, et en voici donc sa traduction :
Tout H’ametz qu’il y a encore en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas encore détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre.

On doit dire cette formule exclusivement dans une langue que l’on comprend, sinon, on ne s’acquitte pas de l’obligation du Bitoul (annulation du H’ametz).
On a l’usage de prononcer 3 fois la formule de Bitoul, afin de confirmer la chose (Il est bon d’ajouter au moins à l’une des 3 fois, le mot « Hefker », en disant «Livtil véléhévé hefker ké’afra déar’a »).

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