Depuis 2011, le sang d’innocents a coulé sur le sol syrien du fait des meurtres aveugles commis par le régime de Bachar Al Assad avec le soutien inconditionnel de l’Iran et de son organisation terroriste, le Hezbollah. Conscient de cela, et en dépit de la situation tendue et qui s’est détériorée entre Israël et la Syrie, Tsahal a décidé d’ouvrir un hôpital de campagne à la frontière entre les deux pays afin de porter secours aux Syriens blesses et qui arrivent à la frontière pour demander de l’aide.

Au début de l’année 2013, sept blessés en Syrie se sont présentés à la frontière avec Israël afin de demander de l’aide au soldats présent sur place. C’est à ce moment précis qu’a débuté l’extraordinaire action des médecins de Tsahal qui ont mis en place un dispositif sans précèdent : mener une mission humanitaire aux abords d’une frontière hostile. Peu importe l’origine des blessés, pour le Corps médical de Tsahal, toute personne demandant de l’aide doit pouvoir recevoir des soins.

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Depuis cette période, du fait de la demande croissante des victimes, la décision de construire un hôpital de campagne et de recevoir plus de patients a été prise afin de prendre en charge également les blessés graves qui sans soin immédiat de la part d’Israel ne pourraient pas survivre.

Un défi au quotidien

D’un point de vue médical, les soldats de Tsahal font face à des patients dont ils ne connaissent rien de l’antécédent de santé et des conditions dans lesquelles ils ont été blessés. Il n’existe évidemment pas de coopération entre les services médicaux des deux pays. Cependant, il arrive que des anciens patients syriens reviennent jusqu’à la frontière avec Israël munis d’une lettre écrite par un médecin syrien, dans laquelle il est expliqué les soins apportés en Syrie et les soins supplémentaires qu’il serait bon de procurer. Ces lettres écrites en arabe ou parfois en anglais représentent l’unique ‘coopération’ entre les deux pays et permettent un suivi médical minimum des patients venus de Syrie et soignés en Israël.

Le colonel Tariff précise que “la population syrienne nous fait désormais confiance. Lors des premiers mois, ils étaient un peu suspicieux de venir en Israël, aujourd’hui ce n’est plus le cas.”

Afin de les prendre en charge pleinement, les blessés syriens doivent signer un document en arabe et en anglais autorisant Tsahal de s’occuper d’eux. Tout est fait durant les soins pour qu’il n’y ait aucun signe visible dévoilant que les blessés ont été pris en charge par Israël. En effet en revenant en Syrie, la moindre référence à l’État hébreu sur leurs habits par exemple peut être un danger pour eux.

Une infirmière de Tsahal raconte

Noga Erez est une soldate ambulancière au sein de Tsahal. Elle sert à la frontière israélo-syrienne dans un hôpital de campagne ou sont sauvés des syriens blessés dans les combats qui font rage dans leur pays. Elle partage  ses expériences sur le terrain.

http://tsahal.fr/

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