Bientôt 3 semaines que l’opération Tsuk Eytan ou Bordure Protectrice –devenue une véritable guerre- a commencée.
Ce samedi a été relativement calme. Une trêve humanitaire de 12 heures ayant été observée par Israël qui est disposé à la prolonger de 4 heures.

Mais déjà le Hamas a repris ses tirs de missiles sur les villes israéliennes. Par contre Israël prolongera, probablement à la demande de Kerry qui ne comprend rien à rien, la trêve humanitaire jusqu’à minuit. Et j’apprends maintenant que le cabinet de sécurité annonce une trêve de 24 heures !!

Est-ce le premier signe de faiblesse ? Ou bien est-ce une mesure diplomatique pour s’attirer les bonnes grâces d’un Occident décadent ?

Je ne crois pas au message de faiblesse du gouvernement. Je pense plutôt que Netanyahou navigue entre les exigences de fermeté de l’armée et les exigences diplomatiques des USA et des européens.

Mais on ne peut pas rester indéfiniment au milieu d’un carrefour, c’est l’endroit le plus dangereux.

Il faudra bien cette fois que le gouvernement israélien fasse un choix. Je ne doute pas que ce choix est difficile.

D’un coté nous voyons nos soldats tomber aux combats – déjà 40 de nos enfants ont donné leur vie pour le pays- et de l’autre coté laisser la diplomatie sauver le Hamas avec tout ce que cela compte comme risque à venir.

Le choix d’aujourd’hui est cornélien parce que nous n’avons pas su prendre les bonnes décisions dans les années passées.

J’aurais tant aimé faire confiance à la diplomatie. Mais l’expérience montre bien qu’en ce qui concerne Israël, la diplomatie abouti toujours à un marché de dupes. Je n’ai aucune confiance dans les Kerry, Fabius ou encore Ashton.

Déjà en 2009 nous nous sommes arrêtés au milieu du gué, en 2012 aussi.

Mal décider c’est décider contre nos intérêts vitaux. Nous avons en 2009 et en 2012 donné au Hamas le sentiment de victoire et pour nous la frustration de la faiblesse.

Le résultat nous le voyons aujourd’hui. Nous avons à combattre des terroristes mieux armés, mieux préparés, mieux organisés et plus déterminés à résister.

Nous avons été coupables de ne pas avoir éradiquer la menace terroriste à Gaza en 2009 et en 20012.

Le prix que nous payons aujourd’hui est élevé. Mais le choix est simple. Ou bien nous allons jusqu’au bout et acceptons de payer le prix aujourd’hui, ou bien nous stoppons notre armée et acceptons de payer un prix bien plus élevé dans un ou deux ans.

Ce n’est en remettant constamment à plus tard le travail que l’on simplifie.

Le Hamas doit être éradiqué, sinon préparons nous à un avenir apocalyptique.

Tous ceux qui manifestent pour l’arrêt des cette guerre sont de doux rêveurs. Ils s’imaginent être dans un conte de Perrault où le loup ne mange pas le petit chaperon rouge.

Le seul moyen de gagner la Paix c’est de gagner cette guerre, de façon claire, indiscutable.

Pour qu’une pais s’instaure enfin, il faut un vainqueur et un vaincu. Il suffit pour s’en convaincre de revisiter l’Histoire.

Les demi-mesures n’apportent aucune solution.

Il nous faut donc rester uni derrière nos dirigeants et notre armée. Il nous faut aussi montrer beaucoup de solidarité avec les familles qui sont dans le deuil. Ce deuil est celui de tout un pays, de tout un peuple.

Vingt ou trente mille personnes accompagnent à leur dernière demeure nos héros tombés.

Entre la destruction du Hamas ou la destruction d’Israël, moi j’ai choisi.

ISRAEL DOIT RESTER INDESTRUCTIBLE

Elie LEVY

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