La jeune Pakistanaise, réfugiée en Grande-Bretagne après avoir frôlé la mort dans un attentat taliban, ne cesse de défendre le droit à l’éducation pour tous, filles et garçons.

A seulement 17 ans, la Pakistanaise Malala Yousafzaï a été couronnée vendredi 10 octobre du prix Nobel de la Paix. Cette militante pour le droit à l’éducation se voit propulsée symbole mondial de la lutte contre l’extrémisme après avoir survécu par miracle à une attaque des talibans.

Malala Yousafzai, l’adolescente pakistanaise rescapée d’une attaque des Talibans, s’est dite vendredi « fière d’être la première jeune femme » à recevoir, avec l’Indien Kailash Satyarthi, le prix Nobel de la Paix, qu’elle a dédié à « tous les enfants sans voix ».

« Je suis fière d’être la première pakistanaise, la première jeune femme et la première jeune personne à recevoir ce prix », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Birmingham. « Cette récompense est pour tous les enfants sans voix, et qui doivent être entendus », a-t-elle ajouté.

« J’ai demandé à l’honorable Premier ministre (indien) Narendra Modi et à l’honorable Premier ministre (pakistanais) Nawaz Sharif de se joindre à nous » lors de la cérémonie de remise du prix à Oslo le 10 décembre, a également dit l’adolescente, qui arborait un voile coloré parsemé de fleurs vertes.

«Mêmes droits»

Celle qui est de loin la plus jeune lauréate de l’Histoire du Nobel partage son prix avec l’Indien Kailash Satyarthi, 60 ans, pour leur combat contre l’exploitation des enfants et leur droit à l’éducation. Elle s’est dite « totalement inspirée » par le travail de son colauréat et a jugé que le prix envoyait « un message d’amour entre le Pakistan et l’Inde et entre les différentes religions ».

« Peu importe la couleur de votre peau, la langue que vous parlez, la religion en laquelle vous croyez, nous devons tous nous battre pour nos droits, pour les droits des enfants, pour le droits des femmes et le droits de chaque être humain », a-t-elle martelé. Elle a également remercié son père pour « ne pas lui avoir bridé les ailes, pour m’avoir laissé voler et mener à bien mes objectifs, pour avoir montré au monde qu’une fille n’est pas supposée être une esclave ».

Une fille « n’est pas seulement une mère, une soeur ou une épouse mais elle doit avoir une identité, elle doit être reconnue et elle a les mêmes droits qu’un garçon », a-t-elle poursuivi. « A travers mon histoire, je veux dire aux enfants à travers le monde qu’ils doivent défendre leurs droits, ils ne doivent pas attendre que quelqu’un d’autre le fasse pour eux », a-t-elle également affirmé.

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