Publié dans le Jérusalem Post le 9/09/2014 By Kathie Kriegel

D’Ashkelon à Netanya en passant par Jérusalem, Tel Aviv et Beer Sheva les Olim de France affirment leur volonté de faire souche en Israël et cela commence par un challenge de taille : la bonne intégration de leur progéniture dans le système éducatif israélien.

Sur fond de trêve, entre le stress du dépaysement et l’excitation pour la nouveauté, les enfants des nouveaux arrivants de France qui font leurs premiers pas dans le système scolaire israélien, sont venus grossir les rangs des deux millions d’élèves qui ont pris le chemin de l’école le lundi 1er septembre en Israël. « Apprenez la Bible, les mathématiques, l’informatique, les sciences et apprenez à connaître notre patrimoine. Patrimoine et avenir vont de pair. Ayez une soif de connaissances pour le bien d’Israël, pour Israël, pour la terre d’Israël, pour vous et pour vos familles. Nous allons vous donner les connaissances et vous donner confiance ». C’est en ces termes que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a donné le coup d’envoi de cette année scolaire aux côté de son Ministre de l’éducation le Rabin Shaï Piron. Une rentrée placée sous le signe des valeurs de tolérance, d’ouverture, d’altruisme et de solidarité. En portant l’excellence morale en tête des priorités c’est toute la société israélienne qui est mise au défi.

Les français dans le rang

Selon les premières estimations du ministère de l’Intégration, quelques 14.000 enfants immigrants arrivés de France, d’Ukraine, des Etats-Unis et de Russie en 2014, font leur entrée dans le système éducatif israélien cette année. Ils seraient environ 1 900 élèves arrivés de France. « C’est la première fois qu’ils se comptent par milliers », se félicite Avi Zana, responsable de l’association AMI de Jérusalem.

Netanya est en tête qui accueille environ 700 nouveaux enfants du primaire au secondaire. Un problème pour les établissements scolaires de la ville, dans la mesure où les Français choisissent souvent d’habiter les mêmes quartiers et par conséquent leurs enfants se retrouvent à fréquenter les mêmes écoles. « Ça génère de véritables embouteillages, car les directeurs d’établissement n’étaient pas toujours préparés en amont à cette arrivée en nombre à laquelle il va falloir répondre », constate Aviv Zana, « la plus grande difficulté étant d’intégrer les élèves de primaire car leur intégration demande davantage d’efforts », précise-t-il. « Jérusalem est une ville plus vaste ou l’absorption se fait plus aisément car le choix d’établissements est plus grand », souligne Zana.

Elias est un jeune olé que ses parents ont inscrit à « Miqveh Israël » à Holon. Ici, les effectifs sont en hausse, boostés par les nouveaux émigrants. « L’année dernière il n’y avait que 12 élèves par classe en moyenne mais cette année on est 24 par classe à peu près et la moitié sont des nouveaux Olim », s’étonne Elias. A Ashdod, même afflux massif…
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