Le Plan d’Occupation des Sols d’une ville est un projet concret qui détermine comment Ashdod continuera de se développer dans les vingt prochaines années. Le projet déterminera ce qu’il sera permis ou interdit de promouvoir au cours des prochaines années, c’est-à-dire de quelle manière évolueront les logements, l’industrie, les services publics, les terrains ouverts et ainsi de suite. Le programme définira quel devra être le nombre d’habitants d’Ashdod en 2035. En outre, la ville devra trouver un emplacement concret pour tous ses besoins (où habiter, se divertir, acheter, étudier, se déplacer etc.). Comme son nom l’indique, le plan décrit de quelle manière le sol sera occupé, autrement dit, il fournira une vue du ciel sans s’attacher au détail du logement individuel. Ce qui veut dire qu’il décrit les éléments d’un point de vue global sans s’attarder sur les détails.
Le projet se penchera sur des questions primordiales pour une ville comme :
– Ashdod continuera-telle à être une ville divisée en arrondissements ?
– Quelle sera la relation de la ville à la mer?
– Où habiteront tous ses futurs habitants ?
– Comment faire pour éviter les embouteillages monstres?

Ce qui sera fixé par le Plan d’occupation des sols aura des répercutions sur toute personne qui vit, travaille, fait des affaires, étudie ou se distrait dans la ville. Les bonnes nouvelles consistent dans le fait que, récemment, la loi de la planification et de la construction a été amendée, et elle permet à toute municipalité détentrice d’un plan global agréé, d’entériner des projets de moindre envergure à l’intérieur de ses murs (la loi s’en remet à la Commission locale en matière de planification et de construction ponctuelle). Cela signifie que les habitants de la ville, en passant par leurs élus locaux, auront une influence d’autant plus grande sur le développement de leur cité.

Qui prépare le Plan?

Le plan est préparé par une vaste équipe professionnelle formée de spécialistes dans tous les domaines concernés (comme précité : construction, transports, espaces ouverts, environnement, affaires, tourisme, participation du public et autres). Ceux qui ont commandé ce programme sont la municipalité d’Ashdod et le directeur de l’urbanisation du ministère de l’Intérieur. Le processus de la préparation du plan est suivi par un comité de pilotage important où prennent part des représentants de différents ministères, des délégués de la commission de l’urbanisation, et d’autres encore. C’est important car, de la sorte, on s’attache à ce que la préparation du projet convienne à toutes les personnes concernées. La coopération permettra, à l’achèvement du projet, d’entériner celui-ci plus facilement. A la tête de la commission de l’urbanisation se tient l’architecte Claudio Mellul, du cabinet d’architectes Melloul-Koren. En outre, ceux qui participent à la préparation du projet, c’est vous ! Le processus de la planification comprendra une série de réunions avec le public, des sondages et d’autres moyens de participer. Des informations importantes y seront publiées. L’objectif est de prendre au maximum en considération les opinions et les aspirations. A cet effet, votre collaboration tout au long du processus est importante!

plans  : Le résultat final

En fin de compte (après un processus d’environ un an et demi), la municipalité obtient trois résultats :

  1. Esquisse – à savoir un plan urbain rehaussé de couleurs. Chaque couleur désigne une forme d’utilisation du sol (par exemple : habitations, commerces, bâtiments publics, terrains ouverts et autres). Ce plan permettra à tout habitant de connaître l’avenir de son quartier.
  2. Règlement – épaisse brochure rédigée en termes juridiques qui contient les directives du projet. Comme dit plus haut, après l’entérinement du projet, son règlement aura force de loi et il sera interdit de transgresser.
  3. Annexes – documents rendant le détail de tâches obligatoires (annexes contraignantes) dans différents secteurs, comme : les transports, l’écoulement des eaux, les infrastructures ; ou de tâches qui valent la peine d’être réalisées (annexes directionnelles) dans différents domaines comme (préservation, environnement etc.).

Légendes des illustrations, de droite à gauche et de haut en bas :

– Plan de la situation actuelle (Ramat Ha-Sharon)
– Plan de la situation proposée (Rehovot).
– Directives de projet et document de la politique locale (Netanya).
– Annexe égouts, transports (Hedera).
– Annexe paysage (Rishon Lezion)
– Annexe programme (Abou Gosh).

Quelle différence y a-t-il entre un plan d’occupation des sols et d’autres projets?

Le plan d’occupation des sols d’une ville est soumis à un plan encore plus vaste (comme les plans régionaux ou de l’ensemble du territoire national), qui sont placés «au-dessus» de lui. Nombreux sont les projets d’envergure qui imposent à une ville une partie des règles du jeu (par exemple, Ashdod ne peut pas prendre la décision de construire des habitations sur le front de mer ou décider que chaque famille dispose de trois places de parking). «En-dessous» du plan d’occupation des sols d’une ville se situent les projets de moindre importance qui en donnent le détail et déterminent ce qu’il adviendra d’un quartier ou d’une zone limitée (par exemple : un projet de déménagement et reconstruction, ou un projet apportant des modifications à une zone commerçante). Ces derniers projets seront soumis au Plan d’Occupation des Sols.

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