C’est un pas de plus dans son pari judiciaire. La Palestine est devenue formellement ce mercredi membre de la Cour pénale internationale (CPI), avec l’intention d’y faire juger les dirigeants israéliens pour crimes de guerre ou crimes liés à l’occupation.

Quand il a demandé l’adhésion à la CPI fin 2014, le président palestinien Mahmoud Abbas avait envoyé à la cour un document autorisant la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, à enquêter sur des crimes présumés commis dans les Territoires palestiniens depuis le 13 juin 2014.

L’officialisation de cette adhésion a eu lieu lors d’une cérémonie à huis clos au siège du tribunal à La Haye au cours de laquelle le ministre palestinien des Affaires étrangères, Ryad al-Malki, a reçu une copie symbolique du Statut de Rome, fondateur de la CPI.

Mais les conséquences de la démarche de la Palestine restent incertaines : le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d’autres dirigeants israéliens semblent loin de comparaître un jour à La Haye.

Exaspérés par des décennies de vaines négociations, sans aucune perspective de voir naître prochainement l’Etat auquel ils aspirent depuis longtemps, les Palestiniens ont fait le choix d’internationaliser leur cause. Fin 2014, ils ont décidé de rejoindre la CPI, qui a pour vocation de poursuivre les auteurs de génocides, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, après que le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté un projet de résolution mettant fin à l’occupation israélienne dans les trois ans.

http://www.leparisien.fr/

LAISSER UN COMMENTAIRE

Poster votre commentaire!
Entrer votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.