Fidèle au dicton de nos mères d’Afrique du nord qui pensaient que nous étions des princes, elles s’occupaient avant tout de nos palais.
Voila des années que je voulais rendre un hommage a ma mère dans le domaine de la gastronomique en essayant de publier un modeste livre de cuisine avec ses recettes et celles de sa sœur ,Tata Julie, que j’ai intitulé , »le livre de ma mère [a la cuisine] »
Tata Julie qui avait vécu a Alger et Paris y contribua avec de merveilleuses pâtisseries, des gratins, des quiches et des béchamels sans oublier ses alouettes sans tête.
Mission impossible ! Parlons des quantités : une pincée, une petite poignée, un soupçon, un doigt, mon fils tu vois , a peu près, tu goûtes mon fils et concernant les liquides : une larme, un filet, une goutte, d’après le gout;  Allez avec cela vous lancer dans la publication de recettes…

On raconte que la cuisinière juive au palais du roi du Maroc gardait précieusement ses secrets concernant l’usage génial des épices, le sublime et la quintessence dans cette merveilleuse cuisine.
Ses aide-cuisinières l’épiaient dans le moindre geste, elle eut l’idée géniale de se confectionner un tablier assorti d’une cinquantaine de poches.
Dans chaque poche elle dissimulait discrètement a l’abri des regards, une épice différente dont elle seule connaissait la place.
Ainsi lorsque elle accommodait les plats royaux succulents, elle seule, grande prêtresse devant les fourneaux, sortait de la poche exacte juste la quantité toujours grâce a ses doigts, et oui, elle avait plus d’un tour dans ses poches.
Je ne vous raconte pas cette anecdote pour excuser ma mère et ses recettes excellentes mais approximatives, mais pour vous dire que la cuisine a ses secrets ,comme l’écriture.

Il faut user les épices avec modération, comme les manitous de l’internet devraient user dans leurs écrits.
Sinon qu’arrive t il ? rien d’autre que d’enflammer votre palais a tel point ne plus distinguer les nuances dans le gout, le produit original et la vraie valeur des ingrédients. Tout est faussé !
Cela ne veut pas dire que ceux qui publient sur Internet doivent être conditionnés par un palais quelconque ,ou manger a n’importe quel râtelier. Pas du tout , ce n’est pas la fameuse cuisine des anges. Seulement un peu de modération, sans essayer de cuisiner leurs lecteurs.

Les anglais , connus dans le temps par la flotte puissante de Sa Majesté, mais hélas jamais par leur cuisine disent que la qualité de leur pudding se reconnait dans leur eating. c’est a dire en le mangeant.
Écrivains de posts sur Internet et sur les réseaux sociaux, a vos cuisines, sans vous brûler ni brûler les autres , bien sur, on a de l’appétit, mais on n’est pas prêt d’avaler n’importe quoi.

Garder seulement la flamme de l’écriture avec beaucoup de gout !!!

Daniel Gal
diplomate ayant représente Israël durant près de 40 ans dans plusieurs continents Afrique Asie, Europe Amérique du nord et Amérique latine. Il est a la retraite avec le grade d’ambassadeur. Depuis sa retraite il se consacre a défendre l’image d’Israël en publiant des articles aussi bien dans les médias que dans des programmes de radio et télévision.

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