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Le pécheur occasionnel

On n’a pas l’obligation de juger favorablement une personne connue pour transgresser occasionnellement une certaine interdiction, si on la voit agir d’une façon qui indique qu’elle a commis cette faute. Il est néanmoins méritoire d’essayer d’interpréter ses gestes de façon positive et de supposer qu’elle n’a, cette fois-ci pas commis de faute. Il n’est alors pas nécessaire de la réprimander.

S’il est absolument évident qu’elle a commis une faute, la mitsva de tokhe’ha (réprimande) s’impose et il faut la reprendre avec tact et respect pour l’aider à vaincre son mauvais penchant.

Il est parfois plus efficace de faire faire cette réprimande par quelqu’un d’autre, par exemple un Rav ou un ami proche. Théoriquement, celui qui a été témoin de la faute peut en parler au Rav ou à l’ami et lui demander de prendre les choses en main. Cependant nous avons qu’il est défendu de passer aux actes sur la base d’une information de seconde main. Le Rav ou l’ami ne peuvent donc pas réprimander la personne en cause s’ils ne l’ont pas vue commettre la faute de leurs propres yeux. Il convient donc de trouver un moyen de faire soi-même la réprimande de façon efficace, ou bien de demander au Rav de faire sa propre enquête, ou encore de discuter du problème avec le coupable sans porter d’accusation.

 

©LaQuotiHalakhique

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