Une étude menée par le Dr. Leah Rosen, directrice du Département pour la promotion de la santé de École de santé publique de l’Université de Tel-Aviv,  en collaboration avec les Dr. Hagai Levin de l’Université hébraïque de Jérusalem et Salman Zarka de l’Université de Haïfa ainsi que des chercheurs du corps médical de Tsahal, a montré que le tabagisme augmentait de près de 40% chez les soldats entre le jour de leur départ à l’armée et celui de leur démobilisation, particulièrement au sein des unités combattantes. Selon les chercheurs, il est nécessaire d’établir un  programme global antitabac à l’armée dans le cadre d’un plan national de lutte contre le tabagisme.

L’étude a été publiée le 23/01/17 dans la revue Nicotine & Tobacco Research.

Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont suivi les habitudes tabagiques de 30000 soldats et soldates effectuant leur service militaire obligatoire en Israël entre les années 1987 et 2011, révélant que la fréquence du tabagisme avait augmenté chez eux de 39,4% du jour de leur mobilisation à celui de la fin de leur service,  passant de 26,2% à 36,5%. Bien que la fréquence du tabagisme soit plus élevée chez les hommes que chez les femmes (40,3% contre 32,4%), le taux d’augmentation au cours du service s’est avéré similaire.

L’étude a révélé que 18% des soldats qui étaient non-fumeurs avant leur recrutement ont commencé à fumer pendant leur service militaire. Les anciens fumeurs (ceux qui avaient commencé et arrêté de fumer avant le service) avaient le plus grand risque de se remettre à fumer pendant. Dans la pratique, 56% d’entre eux se sont effectivement remis à fumer. Les jeunes hommes et femmes ayant un profil combattant ont un risque accru de commencer à fumer pendant le service. En revanche, 12% des fumeurs au moment du recrutement ont cessé de fumer pendant leur service militaire.

A l’image des programmes existant dans l’armée américaine et en accord avec les conclusions des études effectuées partout dans le monde dans ce domaine, les chercheurs recommandent la mise en place d’un organisme central et d’un plan global de lutte antitabac au sein de l’armée, comprenant l’application de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, l’empêchement de fournir des cigarettes aux soldats gratuitement ou à un prix réduit, la prévention et le traitement de sevrage de la cigarette adapté au cadre militaire, la mention du statut de fumeur au niveau individuel et la surveillance de la situation du tabagisme au sein de l’armée au niveau collectif […]

Lire la suite sur le Site des Amis français de l’Université de Tel-Aviv

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