Dedier une halakha - Bandeau

Ce soir début de #YomHaatsmaout.

Parmi les sommités du monde religieux ashkénaze, certains sont connus pour leur soutien sans faille au processus sioniste en marche : parmi ces rabbins le Rav Tsvi Yehouda Kook, le Rav Itsh’ak Hertzog, le Rav Tsvi Pessah Frank, le Rav Yaacov H’arlap, le Rav Mechoulam Roth et le Rav Menah’em Mendel Kacher pour ne citer que eux.

Mais que pensent les principaux Rabbins du courant orthodoxe lituanien [‘haredi] ?

Le Rav Yossef Eliashiv, ancien chef spirituel du courant orthodoxe ashkénaze s’exprime ainsi lorsque quelqu’un lui demanda son avis à propos du hallel de Yom Ha’atsmaout : « Si tu ressens vraiment de la joie, tu peux dire le Hallel » (Afiké banégév page 103).

Le Rav Yossef Kéanman, fondateur de la yeshiva de Poniovitch (une des plus grandes et importantes yeshiva de Bné Brak), avait pour coutume de mettre le drapeau d’Israël sur le toi de la yeshiva à l’occasion de Yom Ha’atsmaout. Bien qu’il déclara à plusieurs reprises que le début de la gueoula avait commencé, il déclarait également se comporter comme Ben Gourion en ce jour : il ne faisait ni le Hallel ni les supplications [tahanounim]!

Le Rav Shlomo Zelman Auerbah’, ancien Rosh Yechiva de la Yeshiva Kol Torah, avait l’habitude de ne pas réciter les supplications le jour de Yom Ha’atsmaout. Concernant le fait de réciter le Hallel en ce jour, il déclara qu’il y en a qui le recitent et d’autres non, mais que dans les deux cas chacun avait sur qui s’appuyer. Il est rapporté en son nom (yésoupar lédor) qu’il ne comprenait pas pourquoi certains parcourraient des kilomètres pour aller prier sur les tombeaux des tsadikim [justes] alors qu’à Jérusalem au cimetière du mont Herzl il y avait des soldats saints qui sont morts pour la sanctification du nom de D.ieu.

Le Rav Shlomo Yossef Zavin, rédacteur de l’encyclopédie talmudique s’exprimait de la façon suivante (léor haalah’a hamilh’ama page 56) : « Nous avons mérité de voir de nos jours l’Etat d’Israël indépendant , libre de joug des nations et de l’asservissement de l’exil. » Pour cela il écrit également (mah’anayim 6 guillione 25) que nous avons l’obligation de réciter le Hallel, de manger un repas en l’honneur de Yom Ha’atsmaout ainsi que de se réjouir.

Bien qu’il subsiste quelques divergences à propos de détails hilkhatiques (récitation du Hallel avec ou sans bénédiction…), il est clair que l’immense majorité des grands Rabbanim, Sépharades ou Ashkénazes, sionistes ou non, voient dans Yom Ha’atsmaout le début de la délivrance, un jour qu’il faut fêter dans la joie et la reconnaissance envers D.ieu.

Difficile de rapporter plus de citation dans le cadre de cette rubrique, nous vous invitons à consulter le site de Torah d’Israel pour approfondir cette étude.

 

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