Aujourd’hui est un jour spécial pour moi. C’est le dernier jour que je porte l’uniforme d’officier de Tsahal et le dernier jour que je sers dans l’Unité du Porte-Parole. Je sers l’État d’Israël depuis mes 18 ans, il y a 25 ans de cela. J’ai toujours été impliqué dans la guerre des mots afin d’apporter une compréhension globale de la réalité israélienne. La plupart du temps au milieu d’une crise militaire. Au cours de ces quatre dernières années, j’étais au premier plan de l’image de Tsahal, et parfois dans la ligne de mire des médias, en me rappelant toujours que je n’étais pas le sujet de l’histoire.

Je me réveillais chaque matin avec cette grande ambition de vouloir servir d’intermédiaire afin de partager l’histoire de Tsahal. Cette histoire qui comporte d’importants défis sécuritaires, technologiques, mais aussi un savoir-faire, du professionnalisme et de la morale. C’est l’histoire de cette start-up nation et de sa société diversifiée qui compose les rangs de Tsahal.

J’espère avoir effectué mon rôle de médiateur comme il le faut pour ceux qui défendent notre pays – les pilotes, les officiers de la Marine, les soldats en patrouille ainsi que tous les hommes et femmes qui protègent nos familles, nos frontières, notre nation.

J’ai pu accomplir tout cela grâce au bon sens et à la créativité des soldats et officiers.

Ces quatre dernières années, nous nous sommes engagés à partager les histoires de Tsahal. Nous avons réagi aux outrageux titres de journaux et partagé l’histoires de nos soldats sur les réseaux sociaux en plusieurs langues. Nous sommes les pionniers de ce dialogue qui se tient en ligne. Mes officiers et soldats ont été mon inspiration et j’ai pu m’appuyer sur eux quand il le fallait. Je n’aurais pas pu faire tout ce que j’ai accompli sans leur soutien.
Ces dernières années, j’ai été un haut responsable de Tsahal. J’ai réalisé que ces derniers se soucient profondément de la sécurité d’Israël, ils considèrent la vie humaine comme sacrée et l’usage de la force comme un dernier ressort. Ces leaders m’ont permi d’opérer, de servir et d’évoluer personnellement et professionnellement. Cela a été un privilège pour moi et un honneur d’avoir été le porte-parole de ces soldats et commandants. Je leur serai à jamais redevable.
Je voudrais aussi prendre un instant et penser à ceux qui sont tombés en défendant notre pays, au combat ou par des actes terroristes. Transmettre leurs messages a toujours été une tâche à la fois compliquée et cruciale. Que leur mémoire soit une bénédiction.

Je pars maintenant vers l’inconnu, en espérant passer du temps avec mes proches. À vous mes followers, je souhaiterais vous remercier. Même si vous n’étiez pas toujours d’accord avec moi, il m’était important que chacun puisse s’exprimer. C’est finalement ça les réseaux sociaux.
Un dernier remerciement à ma femme Liat et notre fille Noya. Sans votre soutien et compréhension, ma mission n’aurait pas été possible. Merci d’avoir accepté le fait que je doive être constamment connecté et que mon attention soit toujours divisé soit par mon iPhone, Twitter, Facebook ou le téléphone qui sonne à tout heure de la nuit et du jour. Je vous aime infiniment.

Je voudrais finir sur une prière optimiste.
עוֹשֶׂה שָׁלוֹם בִּמְרוֹמָיו הוּא יַעֲשֶׂה שָׁלוֹם עָלֵינוּ וְעַל כָּל יִשְׂרָאֵל. וְאִמְרוּ אָמֵן.

Merci et Shalom.

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