Nous vous proposons ici un abrégé des règles nécessaires à la fête de Soukkot ainsi que des Brakhot a réciter

  1. Il faut veiller à aider les nécessiteux par la Tsédakka, afin qu’ils puissent célébrer la fête de Soukkot dans la joie. Nos maitres enseignent dans le Zohar Ha-Kadoch (Béréchit) qu’Hachem rend visite aux nécessiteux pendant la fête, et lorsqu’il constate qu’il ne possède rien pour se réjouir, il pleure sur eux et se retire dans les hauteurs en voulant – H’ass Véchalom – détruire le monde. Un ange accusateur se présente à lui et lui dit : « Maître du monde ! Untel mange et boit possède les moyens de réjouir les nécessiteux et il ne leur donne rien ! » A ce moment là, on donne immédiatement l’autorisation à cet ange accusateur d’aller poursuivre cet homme, et de nombreux et terribles malheurs s’abattent sur lui, qu’Hachem prenne pitié!
  2. Les décorations que l’on a l’usage de suspendre sous le Ska’h, afin d’embellir la Soukka, sont susceptibles de rendre la Soukka non-valable car elles ne constituent pas un Ska’h Casher. C’est pourquoi, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l écrit qu’il faut suspendre les décorations de sorte qu’elles soient rapprochées du Ska’h, dans les 4 Téfa’him du Ska’h (dans les 32 cm), et qu’elles ne descendent pas à 4 Téfa’him du Ska’h, car dans ce cas elles risquent de rendre la Soukka non-valable. Mais lorsqu’elles sont dans les 4 Téfa’him du Ska’h, elles s’annulent au Ska’h, et il n’y a pas de risque qu’elles rendent la Soukka non-valable, même si elles sont de très grandes tailles.
  3. Epaisseur de la toiture : une Soukka qui laisse passer plus de soleil que d’ombre, n’est pas valable. Il faut faire en sorte que le Ska’h laisse entrevoir les grosses étoiles, mais malgré tout, si le Ska’h est si épais que même les grosses étoiles, ou même les rayons du soleil ne sont pas visibles de l’intérieur de la Soukka, la Soukka est valable. Si le Ska’h est si épais que même de très fortes pluies ne peuvent pénétrer la Soukka, ce cas fait l’objet d’une Ma’hloket (divergence d’opinion Hala’hic) et il est bon de s’imposer l’avis rigoureux sur ce point. Il est impératif de veiller à ne pas construire une Soukka sous un balcon, car dans ce cas, la Soukka n’est pas valable.
  4. Manger light la veille de Soukkot, on ne doit pas manger une quantité de pain supérieure à Kabétsa (54 g) à partir de la 10èmeheure du jour (environ 16h en Israël), afin de pouvoir consommer le repas du soir de la fête avec appétit. Selon certains décisionnaires, il faut s’imposer cette restriction depuis ‘Hatsot (la moitié de la journée), mais en cas de nécessité on peut se fier à l’opinion souple.
  5. Il est un commandement positif de la Torah de consommer le premier soir de Soukkot une quantité de pain d’au moins un Kazaït (27 g) dans la Soukka. Lors de cette consommation, il faut avoir la pensée que l’on est assis dans la Soukka en souvenir de la sortie d’Egypte, et que l’on accomplit un commandement positif par cette consommation.
  6. Les autres jours de la fête, il n’y a pas d’obligation de consommer un repas accompagné de pain, mais si l’on en consomme en quantité supérieure à Kabétsa, on est tenu de le consommer sous la Soukka, en récitant la bénédiction de Lichev Ba-Soukka.
  7. Il est permis de consommer des fruits ou des légumes en dehors de la Soukka. De même, il est permis de consommer du riz en dehors de la Soukka, et à fortiori, il est permis de boire en dehors de la Soukka. Si l’on consomme des pâtisseries en quantité supérieure à Kabétsa, il faut les consommer sous la Soukka, mais sans réciter la bénédiction de Lichev Ba-Soukka. Si l’on en consomme en quantité égale ou supérieure à 162 g, il faut réciter la bénédiction de Lichev Ba-Soukka.
  8. Lorsqu’on doit réciter le bénédiction de Lichev Ba-Soukka, à priori le meilleur usage est de réciter d’abord la bénédiction de Lichev Ba-Soukka, et ensuite réciter la bénédiction sur ce que l’on doit consommer.
  9. La Soukka doit être constituée de 3 parois et d’un Skah’ (toit de la Soukka). Chaque paroi doit avoir une hauteur minimale de 10 Tefa’him (80 cm ou 1 M selon certains) et une hauteur maximale de 20 Amot (9,60 M). Les parois – c’est-à-dire les murs – de la Soukka, peuvent être constituées de la matière que l’on désire, à la condition que les parois soient suffisamment résistantes et stables, pour tenir correctement face au vent, car les parois qui ne résistent pas au vent, ne sont pas valables pour accomplir la Mitsva de Soukka, ce qui exclut les draps ou autres tissus.
  10. Lorsqu’on constitue une des parois de la Soukka avec une chose qui est réceptive de l’impureté, comme le métal ou le plastique, il ne faut pas placer directement le Ska’h sur cette matière. Il faut dans ce cas placer une planche en bois sur cette matière, de sorte que le Ska’h soit posé sur la planche de bois, et non sur une chose réceptive de l’impureté.
  11. Le Ska’h (le toit) doit être constitué uniquement de végétaux comme des planches de bois ou des branches d’arbres ou autre, qui ne sont plus rattachées au sol, et d’éléments qui ne sont pas réceptifs de l’impureté. Ceci vient exclure le métal, le verre, les peaux d’animaux, le papier, des meubles quelconques (même s’ils sont démontés), … Il est interdit de constituer le Ska’h avec du lin ou du coton, car leur apparence a été modifiée. Un tapis de paille qui est normalement réserver à se coucher, est inutilisable pour le Ska’h, car il est réceptif de l’impureté. Mais un rouleau de roseau destiné à être un Ska’h est valable pour le Ska’h sans la moindre crainte.
  12. Un mur rattaché au sol est valable pour servir de paroi à la Soukka. De même, la balustrade d’un balcon (non couvert), constituée de barres de métal entre lesquelles il n’y a pas 3 Tefa’him (24 cm), peut également servir de parois pour la Soukka. Ou bien des longues planches de bois, couchées en largeur, solidement clouées, et entre lesquelles il n’y a pas 3 Tefa’him (24 cm), peuvent aussi servir de parois pour la Soukka.
  13. Il est impératif de créer d’abord les parois de la Soukka, et seulement ensuite le Ska’h, car si l’on a fait l’inverse, la Soukka est Péssoula (non valable).

Bérah’a de Léshev Ba-Souccah

Les repas où il y a Kiddouch
Le soir et le matin du 1er jour de la fête de Souccot (de même, le soir et le matin du 2ème jour, en dehors d’Israël), ainsi que le Chabbat de la fête de Souccot, où nous récitons la Bérah’a de Léshev Ba-Souccah lors du Kiddouch sur le vin, il faut réciter la Bérah’a de Léshev Ba-Souccah à la fin du Kiddouch, et ensuite s’assoir et goûter le vin.

La bénédiction de « Chéhéh’éyanou » 

Dans le Kiddouch du soir de Soukkot, le récitant commence par la bénédiction de Boré Péri Ha-Guéfen, puis il récite celle de « … Acher Bah’ar Banou Mikol ‘Am … » qu’il conclut par « …Mékadech Israël Vé-Hazémannim ». Ensuite, il récite la bénédiction de « Lichèv Ba-Soukka », puis celle de « Chéhéh’éyanou », il boit le vin et le donne à goûter aux convives. (comme indiqué dans les Mah’zorim).

Les 2 opinions Halah’iques sur la question
Mais en réalité, la question concerne les autres jours de la fête de Souccot où il n’y a pas de Kiddouch, ces jours là, certains ont l’usage de réciter la Bérah’a de Léshev Ba-Souccah après la Bérah’a de Ha-Motsi, lorsqu’ils sont assis, et d’autres ont l’usage de la réciter en entrant dans la Souccah (après s’être laver les mains pour Nétilat Yadaïm du repas) en étant encore debout, et après avoir récité la Bérah’a de Léshev Ba-Souccah , ils s’assoient, récitent Ha-Motsi et prennent leur repas.

HAG SOUCCOT SAMEAH

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