Les membres de la Première Banque internationale pour le développement de l’Amérique centrale et du Sud se sont rendus en Israël. Ils ont commencé leur programme par une réunion spéciale à Ashdod. Les représentants de la municipalité les ont informés des initiatives d’Ashdod dans le domaine du renouvellement urbain et de la sécurité personnelle, mais une question les intéressait particulièrement :  »le projet de transport public vert ».
« L’augmentation de la population dans les villes du monde nécessite la création d’une réponse de transport avancée », a déclaré l’un des représentants étranger.

En réponse a ce phénomène international Smadar Itskovitch, chef du département du développement de l’industrie à la municipalité d’Ashdod a déclaré « Nous voulons créer un réseau de villes et leur dire, résolvons nos problèmes ensemble

Venez apprendre d’Ashdod  !
Les représentants de la Banque internationale pour le développement de l’Amérique latine (BID), en concurrence avec la Banque mondiale, au capital de plusieurs dizaines de milliards de dollars, ont été invités à visiter Israël par l’Institut des exportations et le Ministère de l’économie, afin de découvrir des projets spécifiques promus en Israël et peut être pouvant être mis en œuvre dans les pays en développement d’Amérique latine (Amérique centrale et du Sud).

Au cours de leur visite, les invités ont rencontré le maire adjoint Naor Biton, qui leur a décrit le développement d’Ashdod au cours des dernières années et les projets promus par le maire Yehiel Lasri, parmi eux :

– l’Ouverture de l’hôpital public Assuta Ashdod,
– La signature du plus grand accord de toit en Israël, (projet kakhlon)
– Encouragement de projets de rénovation urbaine dans toute la ville (TAMA 38 et PINOI-BINOUIévacuation-construction)
– Le projet de transport en commun écologique ReWay
– L’utilisation de technologies avancées en mairie
– Le système de caméra intelligente dans la ville et plus encore….

Le Dr. Smadar Itzkovitz, Chef de la Division du développement industriel, a évoqué  »le laboratoire d’innovation des transports intelligents »,
« Ashdod Smart Transportation Living Lab » précisant qu’il s’agit d’un projet conjoint mis sur pied avec le Massachussetts Institute of Technology (MIT), et des entreprises de technologie et de transport public comme Mobileye (fabricant de système d’assistance visuelle pour les automobilistes), Microsoft et Gett (une société de mobilité à la demande), pour faire de la ville d’Ashdod une  »ville-test » pour le développement et l’essai de systèmes de transports modernes. 

Le projet récoltera des données provenant de plusieurs sources, des applications de voyage, des fabricants de GPS, de sociétés de mobilité à la demande, et des capteurs seront placés dans les rues, les bus et les abribus.

Une base de données ouverte sera créée et accessible à toutes les start-ups, les gouvernements et les universités intéressés à travailler sur des technologies qui permettront de créer les prochains systèmes de transport intelligents.

Le projet va également cartographier digitalement la ville pour les besoins des voitures autonomes, a indiqué Itskovitch.

La ville prévoit aussi de lancer un projet pilote avec Gett et l’université de Tel Aviv, pour mettre en place des véhicules de transit à la demande, qui transporteront chacun 14 personnes, et qui circuleront en parallèle des transports publics de la ville.

« Nous voulons voir comment réduire la circulation », a-t-elle dit.

La ville portuaire d’Ashdod, 6e ville du pays, avec 250 000 habitants, compte davantage de propriétaires de voitures que les autres villes israéliennes, et est donc un terrain propice aux tests pour les transports intelligents. Israël est assez mal classé dans l’usage des transports publics, en comparaison à d’autres pays développés.

En 2014, Ashdod a été choisie par l’Israel Transportation Department pour tester une re-conceptualisation de la mobilité urbaine, un projet à 85 millions de dollars appelé ReWay. Le défi : réduire le nombre de propriétaires de voitures en augmentant l’usage des trottoirs (ReWalk], des pistes cyclables (ReBike], et des lignes de bus « intelligentes » (ReBus).

Dans le cadre de ce projet, la ville a mis en place un réseau de fibres optiques, créé des arrêts de bus digitaux, installé des capteurs et des caméras de circulation dans les rues, les bus et aux carrefours, et a numérisé un système de contrôle sur les bus qui, selon la ville, sera la route la plus intelligente en Israël, un tronçon de 10 kilomètres au cœur de la ville. Tout sera relié via un cloud au centre de contrôle de la ville, connecté au projet Living Lab, qui fonctionnera sans interruption, et permettra aux chercheurs et aux entrepreneurs d’obtenir des données sur le trafic et les habitudes de conduite, pour tester localement leurs technologies.

«Ce sera une base de données ouvertes sur les comportements humains qui appartiendra au public et qui sera ouverte au public », a expliqué Itskovitch. « L’idée est de créer une infrastructure d’information pour changer les comportements humains.»

Dans le cadre de ce projet, Ashdod va également déployer la technologie Mobileye sur les véhicules publics pour obtenir des données sur les zones sujettes aux accidents dans la ville. Mobileye a déjà implanté des systèmes similaires à Londres et à Brooklyn.

La ville initiera d’autres innovations, dans un contexte où les villes sont au carrefour entre la politique et « la dure réalité de l’expérience urbaine », a analysé Itskovitch.

« Ce que nous voulons voir, c’est l’implantation d’un consortium international, voir les villes du monde entier associer leurs efforts, partager leurs solutions pour les problèmes liés au transport en commun, sans être soumis à des politiques, des idéologies ou à la géographie », a expliqué Itskovitch.

« Nous espérons que les villes américaines, ainsi que les autres villes du monde s’associeront à l’Ashdod Smart Mobility Living Lab, pour que nous puissions apprendre des réussites et des échecs de chacun, et développer ensemble les systèmes de transport du futur. »
Des spécialistes de la mobilité municipale de Londres, de Nice, de Munich, de Varsovie, de Helsinki, d’Ashdod, de Jérusalem, de Netanya, d’Eilat, de Haïfa, et de Surrey (Canada) assisteront à cette table ronde.

Tsafrir Assaf, qui a accompagné la délégation du ministère de l’Economie a déclaré « la visite à Ashdod nous a permis de mieux illustrer les modèles de travail avancés et les moyens efficaces de faire face aux défis urbains. »

Les visiteurs latino-américains ont également visité le Moked d’Ashdod et ont été très impressionnés par l’utilisation de technologies de pointe axées sur un travail de proximité dans la ville. Le directeur du Département de cette Hotline, David Dvash ainsi que les techniciens sur place ont expliqué le fonctionnement des caméras, la prise de photos, l’identification des auteurs de méfaits éventuels, l’interaction avec les forces de l’ordre, le système de contrôle de la circulation directement à partir du Moked (106), et plus encore.
La question qui intéressait le plus les membres de la délégation était le projet de  »transport vert  » d’Ashdod.

Le maire adjoint Naor Biton a résumé la visite : « Nous étions heureux de présenter les initiatives uniques qu’Ashdod promeut. La visite des représentants de la IADB illustre le désir croissant des pays et des organisations du monde entier d’apprendre des choses qui se font en Israël en général et à Ashdod en particulier sous la direction du maire Yehiel Lasri, les moyens technologiques et l’intégration des principes  »Smart City » deviennent partie intégrante des projets que la municipalité promeut dans toute la ville.  »

Eddie Ben Hamou
Porte-parole de la municipalité

 

 

 

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