La ville côtière d’Ashdod a été marquée dès le début de ce mois par des événements douloureux.

Ces derniers ont peut-être été commis de manière involontaire par leurs auteurs mais n’empêchent qu’au niveau international cette belle ville donnant la vue sur la mer Méditerranée risque de se retrouver dans la liste des métropoles les plus accidentogènes du Moyen Orient, de l’Asie et même du monde étant donné que ce sont des accidents de circulation routières  qui ont donné une mauvaise image de cette cité ou presque.

Alors que nous ne sommes même pas encore au milieu du mois de Juin de l’année en cours, Sivan dans le calendrier  hébraïque, l’héritage laissé par les Philistins il y a  des siècles passées  continue de jour en jour d’être témoin d’une catastrophe en matière de sécurité routière.

Déjà au début de la semaine dernière, une mauvaise nouvelle a bouleversé le quotidien des habitants de la ville d’Ashdod ; il s’agissait de la mort d’une résidente  bien connue du public ashdodien répondant au nom de  « Adva Ben Dahan ». Cette dernière est décédée suite à un accident de circulation survenue en Inde où elle était en voyage touristique.

Tous les ashdodiens devaient  désormais craindre ou encore faire plus attention pour sa vie en ce qui concerne les véhicules, les feux de signalisation, les routes, etc ; sans le moindre doute s’imaginer que leur ville allait aussi être le théâtre d’une situation similaire parce qu’on se dit souvent que ça n’arrive qu’aux autres.

Rien qu’au courant de cette même semaine , toujours dans cette ville dotée de cette chance d’avoir la belle vue de la méditerranéenne à tous ses réveils matinaux, le 06 Juin,  dans le sixième arrondissement de la ville (Vav), entre 7 heures et 9 heures, un jeune motocycliste sorti comme tout bon citoyen à la recherche du pain quotidien , est entré en collision avec un véhicule d’usage personnelle. Fort heureusement le pire a été évité, il n’y pas eu de pertes en vies humaines. A ce stade la police mène toujours une enquête.

Un jour après, le 07 Juin donc,  un conducteur a perdu le contrôle et a heurté un poteau électrique. L’individu s’en est sortie avec une blessure sur la tête et a été conduit urgemment au service de traumatologie de l’hôpital Tel Hashomer.

Comme si cela ne suffisait pas, le vendredi 08 Juin, avant midi, un bus et trois véhicules  toujours d’usages privées aussi  ont connu un accident de circulation sur le boulevard Bnai Brit ; la plus jeune victime a été un enfant de 5 ans évacué rapidement  par les ambulanciers de l’unité d’Ichud Hatzalah.

La ville d’Ashdod est donc en train de vivre une période bien difficile en matière de sécurité routière.

Cette ville  qui a eu le privilège d’être spéciale de part sa position géographique, qui n’a jamais été mentionnée comme tel dans la situation politique qui perdure depuis plusieurs années entre Israël et ses voisins contrairement à Jérusalem, Gaza, Hébron, Tel Aviv ; se voit  à ce jour être pointée dans la liste noire des lieux israéliens à éviter.

Ashdod aura donc été marqué par trois « » durant ce mois de Juin 2018. Le premier A comme « Ashdod» qui est son nom, le second comme « Adva » à qui nous rendons tous un vibrant hommage et  le dernier comme « Accident » vu qu’ils font la une de l’actualité du moment.

Au maire de la ville d’Ashdod, le Docteur Yechiel Lasri , de conscientiser ses résidents sur la sécurité routière.

Ardent Pour Ashdodcafe.com
crédit photo : Ichud Hatzalah

5 Commentaires

  1. Après s’être attachée à avoir une ville propre, il serait temps pour la municipalité de donner une image de ville sure et silencieuse!
    A quand les interdictions de klaxonner sans raison?
    A quand la limitation du bruit des échappements de tous véhicules et surtout des buggy’s et 2 roues?
    A quand l’application de la loi pour les vélos qui circulent sur les trottoirs et traversent aux passages piétons sans précaution?
    A quand, enfin, une police urbaine qui serve a autre chose qu’à verbaliser le stationnement?

  2. Seulement à Ashdod? C’est tout le pays qui a cette culture. Klaxons intempestifs, prises de risques, dépassements bruts par la droite, forçage des feux rouges, méconnaissance totale des distances de sécurité. Ils s’imaginent piloter un F35, ce ne sont que conducteurs du samedi.

  3. Rien d’etonnant il suffit de voir comment conduisent la majorité des habitants , rodeos en moto, « queues de poisson » , clignotants inconnus, vitesse inconsidérée entre deux ronds points et sur les ronds points,…… le maire doit prendre conscience que prendre sa voiture dans Ashdod devient une veritable aventure.

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