Quelques jours après les violentes émeutes, il s’avère que la municipalité d’Ashdod a soumis au tribunal, il y a plusieurs mois, une demande de délivrance d’un ordre de cesser d’utiliser le bâtiment de la Yeshiva Grodno à Ashdod, qui est un tres vieux bâtiment des années 1960. Il y a environ une semaine, le tribunal a émis un ordre de cesser d’utiliser le bâtiment en raison de graves lacunes en matière de sécurité. Hier, l’association a déposé un recours contre la décision devant le tribunal de district et une demande de sursis à exécution.

Il y a une semaine, le tribunal a rendu un ordre de cesser d’utiliser immediatement ce bâtiment situé dans la rue Ahiezer à Ashdod. L’ordonnance a été émise à la demande de la municipalité d’Ashdod, car les inspections sur place ont révélé que le bâtiment était dangereux pour ceux qui y séjournaient.

Il s’agit d’un squelette d’immeuble donné à l’association en 2016, dans le cadre d’un compromis entre la commune et Poniewicz. L’association (les institutions Sha’ar Torah) a reçu une autorisation d’occupation et de remise en état du bâtiment pendant 25 ans, et devait utiliser le lieu conformement aux lois de planification de construction.

Ce fait divers est révélé quelques jours après les violentes émeutes sur le site, et on ne sait pas pourquoi, après que le tribunal a émis une ordonnance de cessation immédiate d’occupation comment l’association continue de fonctionner comme d’habitude.

Une inspection effectuée sur le site par les inspecteurs du service d’ingénierie de la municipalité, a constaté de nombreuses lacunes et il est apparu clairement qu’à ce jour (depuis 2016), aucune demande de permis n’a été déposée aux fins de sécuriser le bâtiment et son utilisation. Une inspection menée sur le site, selon le protocole du tribunal, a déterminé que le bâtiment représentait un danger pour ses occupants et qu’il était interdit de rester sur le site jusqu’à ce que les réparations aient été faites.

L’association a affirmé qu’elle travaillait à l’obtention de permis de construire et qu’il existait des plans sur lesquels des professionnels ont travaillé pour mettre en conformité le batiment et en permettre l’usage en toute sécurité. Il a en outre été affirmé par l’association que l’interdiction d’utiliser le bâtiment jetterait dans la rue environ 400 élèves de yeshiva et pensionnaires, en particulier en cette période critique due au corona mais que l’endroit fonctionne conformément aux normes sanitaires exigées pendant la pandémie.

Face au non respect de l’ordonnance par l’association, le tribunal d’Ashdod a immédiatement rendu une ordonnance restrictive, ordonnant à la police d’Ashdod d’aider à faire respecter l’ordre.

L’association, par l’intermédiaire de l’avocat Rafael Dayan, a fait appel de la décision devant le tribunal du district de Beer Sheva. L’association a soutenu que le tribunal avait commis une erreur en émettant l’ordonnance et que les inspections sur le site avaient été de courte durée et que toutes les installations n’avaient pas été inspectées. L’association a rappelé qu’à la suite de la cessation d’utilisation du bâtiment, des centaines d’étudiants et d’enfants qui étudient sur place seront jetés à la rue.

De plus, l’association a cherché à retarder l’exécution de la décision jusqu’à une audience sur l’appel. La semaine prochaine, les plaignants seront entendus devant le tribunal du district de Be’er Sheva.

Source Ashdodnet.com en hebreu

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