Contrairement aux précédentes vagues corona, les quartiers rouges identifiés de la ville ne sont pas ceux des ultra-orthodoxes mais plutot ceux où vivent les laïcs.

Ashdod, ville avec une importante communauté ultra-orthodoxe, a souffert lors des vagues précédentes d’un pic de morbidité, qui s’est manifesté précisément dans les quartiers ultra-orthodoxes. Mais cette fois, semble-t-il, ceux qui ont le taux le plus élevés sont les quartiers laïques de la ville.

Les chiffres montrent que le district le plus rouge de la ville est le quartier City avec 79 patients Corona, le quartier Tet Vav avec 66 cas identifiés, le Youd Alef avec 64 cas, le quartier He avec 52 patients Corona – soit quatre quartiers rouges.

Les quartiers ultra-orthodoxes ne sont pas plus touchés que d’autres. De plus, il y a 1 870 résidents isolés. Le taux de tests positifs s’élève à 4,2%, soit un taux supérieur à la moyenne nationale qui est de 3,8%.


Ashdod est actuellement une ville orange et compte à ce jour 638 résidents définis comme « patients actifs », dont 103 ont été ajoutés au cours de la seule dernière journée. La plupart des patients, 624, sont soignés à domicile, seulement 12 sont hôspitalisés et 2 se trouvent dans des hôtels Corona. De plus, il y a 1 870 résidents isolés.

Si nous devions faire un bilan de la situation à ce jour, 26 812 habitants d’Ashdod ont été infectés au Corona, dont 25 982 se sont rétablis et 189 sont décédés.

Pendant ce temps, l’hôpital Assuta Ashdod a annoncé aujourd’hui qu’en raison de la charge de travail hospitalier et afin de ne pas nuire à la qualité des soins donnés aux patients hospitalisés et/ou en cours de traitement il a été demandé que les patients Corona soient transférés à  l’hôpital un peu plus tard dans la journée.

L’hôpital public d’Assuta Ashdod met un point d’honneur a fournir le meilleur service et  la plus haute qualité de soins à tous ses patients. Malheureusement, l’absorption de patients corona supplémentaires dans les heures à venir nécessite de donner des lits qui etaient prealablement reservés à d’autres personnes ainsi qu’une surcharge de travail au  personnel médical aux dépens des autres patients.