Est-ce-que les 1 000 hectares de terrains, non prévus à la construction seront libérés pour créer des milliers d’unités de logements pour les jeunes à Ashdod ?

La semaine prochaine le Ministère de l’Intérieur soumettra une demande d’approbation du Conseil National de la planification et de la construction, proposition controversée pour la planification et l’augmentation des espaces désignés pour la construction et le logement. Cette dernière soulève l’opposition farouche des organismes de protection de l’environnement. Toutefois, le programme bénéficie de l’appui de nombreux organismes gouvernementaux et s’attend à recevoir l’approbation du Conseil national. 

Il s’agit d’une planification qui détermine le champ d’application de développement en Israël et de son emplacement. Jusqu’à présent, ce programme a été basé sur les zones de marquage désignées pour la construction dans les villes ou à  proximité. Ces zones ont été définies comme faisant partie du plan urbain. Selon la mise à jour proposée, il sera possible d’étendre la portée des territoires urbains jusqu’ à deux pour cent de leur étendue actuelle. Cela signifie pour la ville une option de construction sur des terrains ouverts d’une superficie importante : 1000 hectares!

Que représentent 1 000 hectares?
ces 1000 hectares permettront de construire entre 15 000 à 20 000 unités de logements (routes, jardins et institutions publiques, etc), ces unités seront vraisemblablement destinées aux jeunes couples étant donné que le but du programme est de trouver une solution pour ce public.

Arguments pour aider a l’acceptation de cette proposition 
Avant l’approbation d’expansion, le Conseil national devra recevoir l’avis des comités de planification du district. Une autre condition est que les espaces ne seront pas compromis.
Selon le directeur de la planification, il est justifié d’élargir les étendues urbaines pour permettre l’extension des réserves de construction pour atteindre l’objectif fixé par le gouvernement de planification et permettre la construction de 86 000 unités par an.
Une autre mise à jour importante concerne les zones protégées. Il s’agit de terrains situés dans des lieux ou le paysage naturel est unique en terme de patrimoine culturel et historique sur lesquels sont aujourd’hui imposées de nombreuses restrictions pour la construction et le développement urbain.

 Quand?

Avec la bureaucratie en Israël, cela peut prendre des années, voire jamais. Mais allez comprendre. Quand les élections à la Knesset approcheront, quelqu’un devra apporter des réponses – «Pourquoi n’est il pas possible pour les jeunes couples d’acheter un appartement ici? » Peut-être que lorsque qu’ils comprendront que leurs têtes n’est pas sur la guillotine …. Cela bougera plus rapidement.

Réponse de l’organisme de protection de l’environnement

L’organismes de protection de l’environnement, comme d’habitude, appose des obstacles et des entraves à tout ce qui pourrait endommager la nature, même si cela entraine une grave pénurie de logements en Israël.

Réponse:
« Il n’existe aucune justification pour briser les limites. Il s’agit d’un manquement aux principes fondamentaux du plan fixant des limites à la construction urbaine en Israël. Cette possibilité d’étendre les zones urbaines  creuserait un écart entre le centre d’Israël et la périphérie. Ce serait compromettre les chances de réaliser une régénération urbaine qui pourrait accroître l’offre de logements dans les villes tout en économisant du terrain ».

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