Le mois d’Adar

  1. Dès l’entrée du mois d’Adar, on doit être de plus en plus joyeux ; si un juif a un litige avec un non-juif, c’est ce mois qu’il choisira pour le régler.
  2. Quand l’année comprend deux mois d’Adar, Pourim est fêté le deuxième mois d’Adar.
  3. Le 13 Adar est appelé jeûne d’Esther.
  4. Le 14 et 15 Adar sont appelés jours de Pourim. Toutefois les mitsvot de Pourim ne sont célébrées qu’à l’une de ces deux dates. Dans la plupart des villes, Pourim est fêté le 14 Adar, et à Jérusalem le 15 Adar.
  5. Si Pourim tombe un dimanche, on avancera le jeûne au jeudi précédent.
  6. Cette année (5772), le jeûne d’Esther aura lieu le mercredi 7 mars.

Le jeûne d’Esther

A l’époque de Mardochée et d’Esther, les juifs se sont rassemblés le 13 du mois d’Adar pour se défendre et tirer vengeance de leurs ennemis ; ils devaient alors demander miséricorde à D.ieu pour qu’Il leur vienne en aide.

Nous savons par ailleurs que lorsque les enfants d’Israël étaient en guerre, ils jeûnaient afin que Dieu leur vienne en aide.

Ainsi, Moïse notre maître jeûna le jour où il com­battit Amalek.

A l’époque de Mardochée et d’Esther, les juifs ont également jeûné le 13 du mois d’Adar. Pour cette raison, ce jour a été fixé par nos Sages comme étant un jour de jeûne public, qui est ap­pelé le jeûne d’Esther.

Le but de ce jeûne est de se souvenir que le Créateur voit et entend la prière de chaque homme dans la souffrance lorsqu’il jeûne et revient de tout son coeur vers D.ieu, et Celui-ci l’exauce comme Il l’a fait pour nos ancêtres à cette époque.

Si Pourim tombe un dimanche, on avancera le jeûne au jeudi précédent.

1-Quelles sont les personnes dispensées de ce jeûne ?

  • Les femmes enceintes au-delà du troisième mois de grossesse. Cependant si une femme souffre de symptômes liés à son état – tels que vomissement, douleurs, faiblesse – elle sera dispensée de jeûner surtout après le quarantième jour de grossesse.
  • Les femmes qui allaitent.
  • Même les femmes qui ont arrêté d’allaiter, tant qu’elles n’ont pas dépassé les 24 mois après la naissance, sont dispensées de jeûner si elles ressentent une faiblesse.
  • Une femme qui a fait une fausse couche est dispensée de jeûner dans les 30 jours.
  • Une accouchée dans les 30 jours après la naissance est dispensée de jeûner.
  • Celui qui éprouve une lourde fatigue est dispensé de jeûner.
  • Toute personne âgée, dont l’état général est faible, est dispensée de jeûner et n’est pas autorisée à le faire.
  • Un malade dont l’état ne présente pas de danger est dispensé de jeûner.
  • Celui qui souffre des yeux est dispensé de jeûner. Cependant il devra compenser ce jeûne lorsque son état sera rétabli (c’est-à-dire jeûner le lendemain ou autre jour), sauf s’il a dû manger sur prescription du médecin, auquel cas il ne sera pas tenu de compenser ce jeûne.

2-Toute personne dispensée de jeûner devra-t-elle compenser ce jeûne ultérieurement ?

Les femmes enceintes ou qui allaitent, ou bien les malades même ceux dont l’état ne présente pas de danger sont dispensées de compenser ce jeûne.

La lecture de la meguila

C’est une mitsva particulièrement belle d’écouter la lecture de lameguila à la synagogue, là où il y a beaucoup de monde, car « la gloire du Roi grandit avec le nombre de ses sujets » (Proverbes14,28). Ainsi nous donnons à la célébration de Pourim la plus grande publicité possible (pirssoumé nissa).

Souvenir du ma’hatsit hachekel

Avant Pourim, on a l’usage de faire don d’une somme d’argent, en souvenir du demi-sicle que l’on donnait en Adar à l’époque du Temple pour les nécessités du sacrifice public.

Matanot laévionim (dons aux pauvres)

Tout juif, même un pauvre qui vit de la charité, est tenu de donner, au moins deux cadeaux à deux pauvres, c’est-à-dire un cadeau pour chacun, comme il est dit : « Et des ca­deaux pour les pauvres… » (Esther9,22).

Michloa’h Manot (envoi de cadeaux)

Tout homme est tenu d’envoyer au moins deux cadeaux à une personne, comme il est écrit : « … envoyer des cadeaux, chacun à son prochain… » (Esther 9,22), ce qui signifie deux ca­deaux pour une personne. Plus on en­voie de cadeaux à ses amis, plus on est digne de louanges.

Sé’oudat Pourim (le festin de Pourim)

On a l’obligation de manger, de boire et de se réjouir à Pourim. Déjà, le soir du 14 Adar on se réjouira, et on consommera un repas un peu plus copieux. Si Pourim tombe à l’issue du Chabbat, bien qu’il faille prendre un troisième repas le Chabbat, on mangera un peu moins à ce moment-là, pendant le jour, afin de pouvoir avoir faim au repas du soir de Pourim. Cependant, le repas pris le soir de Pourim ne nous dispense pas de notre devoir, car en prin­cipe on est tenu à faire ce repas le jour, puisqu’il est dit : « … les jours du festin » (Esther 9,22).

Source www.lechelledejacob.com

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