Si l’on se base sur l’avis des ‘’experts’’ qui foisonnent dans les médias, y compris israéliens, l’enseignement que chacun en tire est, tel le titre du quotidien Le Monde, « Le grand flou de Donald Trump sur le conflit israélo-palestinien » ! Autrement dit, incapables de déchiffrer sa politique mais également de parfaites mauvaises fois ils l’accusent d’un ‘’grand n’importe quoi’’ comme ils le font pour tout autre sujet.
Est-ce vraiment le cas ? Pas vraiment si l’on reprend dans l’ordre ses propres gestes mais aussi ses déclarations et pas celles qu’on lui a mises dans la bouche.
Lors de la conférence de presse en février 2017 dans la capitale américaine, face à Benjamin Netanyahou, Donald J. Trump a déclaré un mois après sa prise de fonction : « Je regarde la solution à deux Etats, à un Etat, et si Israël et les Palestiniens sont contents, je suis content avec ce qu’ils préfèrent ». Analysé tout simplement, le Président US sera satisfait de la solution que l’Etat d’Israël choisira, car sans celui-ci rien ne se fera. 
Plus finement observé, il appelle les ‘’Palestiniens’’ a trouvé un terrain d’entente et à ne rien espérer de la communauté internationale. Ce qui défrise les ‘’experts’’ autoproclamés si habitués à ce que celle-ci dicte les conditions de la ‘’paix’’ à l’état du peuple juif !
Lors de la conférence de presse commune du trois mai, toujours à Washington et face cette fois-ci au Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Donald J. Trump a indiqué qu’« Il ne peut y avoir de paix durable si les dirigeants palestiniens ne condamnent pas à l’unisson les appels à la violence et la haine ».
Requête logique si l’on sait que la Paix ne va pas de pair avec la guerre.
Enfonçant le clou de la violence ‘’palestinienne’’, et certainement pour complaire aux ‘’experts’’ ne comprenant rien au conflit israélo-arabe, Donald J. Trump a déclaré le vingt et un mai lors d’un voyage dans la capitale de l’Arabie Saoudite que « Le Hamas et le Hezbollah sont des organisations terroristes».
Arrivé dans l’Etat d’Israël le lendemain, il s’est dépêché, une kipa sur la tête, d’aller prier au Mur des Lamentations, rappelant ainsi à la planète et aux instances internationales, le lien intangible entre ce lieu, le Judaïsme et le peuple juif.
Au cours d’une visite rapide à l’Autorité palestinienne dans la ville de Bethlehem, il a rappelé indirectement à Mahmoud Abbas ce qu’il lui avait précédemment déjà dit lors de leur dernière rencontre : « On ne peut pas avancer vers la paix et parallèlement financer le terrorisme. La paix ne viendra pas dans une sphère où la violence est financée et récompensée ».
Et pour clore cette petite liste non exhaustive, son discours le même jour au Musée d’Israël n’a guère laissé le moindre doute quant aux responsabilités de la poursuite de ce conflit :
« Les Israéliens ont une connaissance directe de ce que sont la haine et la terreur de la violence radicale. Les Israéliens sont assassinés par des terroristes qui brandissent des couteaux et des bombes. Le Hamas et le Hezbollah ont lancé des roquettes sur les communautés israéliennes où les enfants en âge d’être scolarisés sont formés à écouter les sirènes et à courir vers les refuges anti-bombes. L’EI cible des quartiers juifs, des synagogues, des vitrines de magasins. Et les leaders de l’Iran appellent quotidiennement à la destruction d’Israël. Malgré ces défis, Israël prospère en tant que nation souveraine – et aucun organisme international ne doit pouvoir mettre en doute les contributions apportées par Israël à la région ».
Il faut donc être de mauvaise foi et se déclarer ‘’expert’’ pour ne pas saisir la politique de Donald J. Trump sur le conflit proche-oriental. En quelques mots, rien ne se fera tant que l’Etat d’Israël n’aura pas la certitude de pouvoir vivre dans une paix réelle, condition qui n’a jamais préoccupé les instances internationales.
Une politique basée donc, de fait, sur de la cohérence mais aussi sur la vérité historique. On peut même en déduire qu’après les avertissements directs et indirects et sans actions réelles de sa part allant dans ce sens, l’AP se voit négliger dans la résolution définitive du conflit.
 
Donald J. Trump étant un véritable ami de l’état juif, les ‘’Palestiniens’’ doivent donc se remettre en question avant de se voir oublier, y compris par leurs ‘’frères’’ très préoccupés par le terrorisme international de l’Iran.
Victor PEREZ

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