Accueil La Ville Actualité Municipale Le cinquième congrès d’Ashdod, le défi national

Le cinquième congrès d’Ashdod, le défi national

0

5 ème congres de l'imigration et de l'integration ashdod 007La ministre Sofa Lander a déclaré : «L’immigration n’est pas une affaire privée qui ne concernerait que le ministère de l’Immigration et de l’Intégration. C’est une ressource nationale et tous les ministères doivent retrousser leurs manches.»Le docteur Yehiel Lasry : «Aucune autre ville ne peut se vanter d’avoir été construite, développée et dirigée par des immigrants. (Ce sont eux qui ont fait d’Ashdod l’une des villes les plus réussies d’Israël.) » M. Nathan Charansky : «Si l’Etat d’Israël veut augmenter le nombre des immigrants, il lui faut se conduire dans la problématique des conversions comme la maison d’Hillel, et faire en sorte que leur processus soit plus avenant.»

Des centaines de personnes sont venues ce matin (mardi) au cinquième congrès d’Ashdod sur l’immigration et l’intégration, au Palais des arts de la scène. Au congrès ont participé des personnalités en provenance de secteurs nombreux et variés, parmi lesquelles le ministre des Affaires étrangères Avigdor Liebermann, le ministre de l’Agriculture, Yaïr Shamir, le président du Conseil de l’enseignement supérieur, Manual Trachtenberg, l’économiste et professeur Avi Simhon, la danseuse Anna Aronov et l’écrivain Eshkol Nevo. Le congrès est animé par Oshrat Kotler, Orly Vilnaï et Guy Mazouz. Oshrat Kotler, présentatrice de la cession d’ouverture, a invité les uns après les autres la ministre de l’Intégration, le maire d’Ashdod, le président de l’Agence juive, le recteur de l’université Bar-Ilan, et le directeur du comité de direction du congrès.

La ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Sofa Lander, s’est attachée à la signification de l’immigration pour la stabilité de l’Etat d’Israël. «Dans le monde il existe des ressources comme l’or ou le diamant, et nous, nous avons la richesse humaine», a-t-elle déclaré avant de promettre d’intégrer les immigrants et les citoyens de retour au pays. La ministre a fait savoir : «Cette semaine, j’ai fait passer, avec le Premier ministre, une décision gouvernementale concernant de nouveaux projets pour l’intégration des immigrants en provenance d’Ethiopie, avec la coopération des ministères » et elle a souligné : «L’immigration n’est pas l’affaire privée du ministère de l’Immigration et de l’Intégration, mais consiste en une entreprise nationale et nous devons tous absorber les immigrants.» Elle a terminé en déclarant : «Les ressources futures se tariront, pour finir, mais pas le peuple juif». Elle a déclenché les applaudissements.

Le maire de la ville d’Ashdod, le docteur Yehiel Lasry, a décrit la ville comme une ville d’immigrants qui a, grâce à eux, pu devenir l’une des villes les plus fortes et les plus grandes d’Israël. «Ashdod a été fondée par des immigrants, où chaque génération intègre la génération suivante. Aucune autre ville ne peut se vanter d’avoir été construite par des immigrants, qui la développent et la gèrent, et ceux sont eux qui ont fait d’Ashdod une des villes réussies d’Israël». Lasry a souligné : «Les immigrants sont bénéfiques à l’économie, mais il faut se demander si l’économie est elle aussi bonne pour les immigrants», car les données montrent que la plupart des demandeurs d’emploi sont nouveaux immigrants. «58 % des demandeurs d’emploi à Ashdod sont immigrants, alors qu’ils ne représentent que le tiers de la population, ce qui en dit long», a-t-il établi en déclarant : «Il est impossible de parler d’une intégration réussie sans parler de l’embauche». Lasry a appelé le gouvernement à inclure la donnée de l’immigration dans les indices d’allègements de l’impôt accordés aux zones de développement de priorité nationale. Il a souligné : «L’indice d’une bonne intégration dépend de l’impression du nouvel immigrant, s’il se sent étranger ou partie intégrante de la société israélienne».

Le président de la direction de l’Agence juive, M. Nathan Charansky, a souligné qu’à cette date, 28 ans plus tôt, il est lui-même monté en Israël. «Le matin, je me trouvais entre les mains du Kgb, à midi j’ai traversé la frontière pour Berlin, et le soir j’ai fait la fête avec tout le peuple d’Israël au Mur Occidental», a-t-il relaté ému. Il s’est prononcé sur l’immigration : «Beaucoup d’immigrants sont des jeunes qui ont participé auparavant à des programmes éducatifs en Israël comme le projet « Voyage » du gouvernement et de l’Agence juive, ce qui leur permet de se rendre en Israël pour une année d’étude et de spécialisation.» Il a apporté des éclaircissements : «Nous devons promouvoir des programmes afin d’attirer les jeunes et les intégrer avec succès», car «le meilleur moyen d’attirer des jeunes consiste à les faire venir pour une courte visite, pour des études, et pour qu’ils finissent par faire leur Alya». Par rapport à la vague d’antisémitisme, il s’est prononcé : «Nous n’avons pas le droit de voir dans l’antisémitisme un associé», et la réponse adéquate consiste à s’occuper de la jeunesse. Il a conclu en décrétant : «Si l’Etat d’Israël veut augmenter le nombre des immigrants, il lui faut se conduire en matière de conversions comme la maison d’étude d’Hillel, et faire en sorte que le processus de conversion soit plus avenant

Le recteur de l’université Bar-Ilan, le professeur Haïm Teitelbaum : «L’université est engagée dans la tâche de l’intégration. Nous faisons le lien entre l’excellence académique et la tradition, et aussi entre toutes les couches de la population.» Il a souligné : «Ces dernières années, nous essayons d’attirer des scientifiques de premier ordre du monde entier, et nous avons ainsi intégré des professeurs des meilleures universités du monde». Il a révélé : «Il y a tout juste deux mois, nous avons enrôlé un professeur de premier ordre pour qu’il passe en Israël l’an prochain

Vladimir Garchov, président du Comité de direction, a raconté de quelle manière le congrès a vu le jour, quel est son but, de quoi traite le présent congrès, et a souhaité à tous de bien en profiter ainsi que des sujets qui y seront soulevés.

Le congrès d’Ashdod pour l’immigration et l’intégration se tient pour la cinquième année avec la participation du ministère de l’Immigration et de l’Intégration, de l’Agence juive, de la municipalité d’Ashdod et de l’université Bar-Ilan. Parmi les sujets traités par le congrès : l’attitude de la société israélienne vis-à-vis de la première et la seconde génération d’immigrants, l’apport de l’immigration à l’économie israélienne, l’Alya en tant que tremplin social et économique. Au cours du congrès se tiendra une discussion entre l’écrivain Eshkol Nevo («Neuland», «Un vœu vers la droite») et l’écrivain Léonide Pakrovski («Le balai et autres nouvelles») qui traitera de l’influence de l’Alya sur la littérature israélienne.

Edi Benhamou,
Porte-parole de la municipalité.

AUCUN COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

Poster votre commentaire!
Entrer votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Quitter la version mobile