Comme promis par le Premier ministre, les retraités modestes toucheront bien une prime exceptionnelle le 15 mars prochain. Les titulaires de l’allocation équivalent retraite (AER) et de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) bénéficieront aussi d’une enveloppe supplémentaire.

Coup de pouce pour les retraités modestes. Ceux qui ont touché des pensions (majorations comprises) inférieures à 1.200 euros au 30 septembre 2014 empocheront une prime exceptionnelle de 40 euros. Celle-ci sera versée en une seule fois, par le régime obligatoire de base dont relève l’assuré, le 15 mars 2015. Elle s’adresse  à tous ceux qui perçoivent une ou plusieurs pensions de retraites servies par les régimes obligatoires – base et complémentaires, français et étrangers – y compris une pension de réversion. Pour les retraités qui touchent des pensions de plusieurs régimes, c’est celui qui verse la retraite de base la plus élevée qui la leur enverra.

Les chômeurs proches de l’âge de la retraite n’ont pas été oubliés. Un autre décret également publié le 31 décembre prévoit le versement d’une aide exceptionnelle aux titulaires de l’allocation équivalent retraite (AER) et de l’allocation de solidarité spécifique (ASS). Versées sous condition de ressources, ces deux allocations sont destinées aux demandeurs d’emploi qui arrivent en fin de droit, qui justifient de la durée d’assurance requise pour bénéficier d’une retraite à taux plein, mais qui ne peuvent pas faire liquider leur retraite faute d’avoir atteint l’âge légal. Le montant de cette aide exceptionnelle est de 152,45 euros pour une personne seule. Il est majoré de 50% pour un couple et de 30% pour les deux premières personnes à charge et de 40% à partir du troisième enfant ou de la troisième personne à charge.

Cette enveloppe est portée à 219,53 euros pour ceux qui perçoivent l’allocation de solidarité spécifique à taux majoré. Elle sera envoyée aux chômeurs de 55 ans ou plus qui justifient de 20 années d’activité salariée, âgés de 57 ans et demi ou plus, qui justifient de dix années d’activité salariée ; ainsi qu’à ceux qui ont au moins 160 trimestres validés dans les régimes de retraite.

Nathalie Cheysson-Kaplan

© Capital.fr

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