Le verdict est tombé. Le gouvernement a suivi lundi la recommandation de la Banque de France en abaissant de 1,0% à 0,75% le taux du Livret A à partir du 1er août, un taux supérieur d’un quart de point à ce qu’il aurait été si l’inflation avait été pleinement prise en compte.

« L’objectif est double : garantir le pouvoir d’achat des épargnants et favoriser l’investissement du secteur du logement social avec un gain de plus de 300 millions d’euros », a déclaré le ministre des Finances Michel Sapin dans un communiqué.

La très faible inflation aurait dû conduire à abaisser le taux du Livret A à 0,50% si la formule de calcul avait été appliquée conformément à la loi.

Mais le gouvernement et le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, dont l’exécutif ne suit pourtant pas systématiquement les recommandations, se sont retrouvés pour donner un petit coup de pouce au produit d’épargne le plus populaire de France, compte tenu de la faiblesse de l’inflation et du fait que le taux de 1,0% en vigueur depuis un an était déjà un plus bas historique.

A 0,75%, « l’épargne immédiatement disponible des Français restera ainsi rémunérée nettement au-dessus de l’inflation au cours des prochains mois », souligne de son côté Christian Noyer.

Et ce dernier d’ajouter : « La baisse du taux du Livret A aidera la croissance et l’emploi en allégeant le coût des crédits. Elle favorisera aussi la construction de logements sociaux, dont le coût est directement lié à celui de l’épargne réglementée. »

En outre, conformément aux recommandations de la Banque de France, la rémunération du Livret d’épargne populaire passe à 1,25 %, celle du compte sur Livret d’épargne entreprise à 0,50% et celle du compte d’épargne logement hors prime d’Etat à 0,50%.

© Capital.fr (avec Reuters)

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