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«Notre petite promenade du soir de Pessah pour aller rendre visite à mes beaux-parents qui habitent dans le quartier Alef s’est transformé en cauchemar. Alors que nous marchions sur la place principale du quartier Dalet avec notre bébé qui dormait dans sa poussette et notre fils de 4 ans qui nous suivait en vélo, des cris de terreur nous ont surpris : « Maman ! Mon œil ! Mon œil ! » raconte une habitante d’Ashdod.

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Selon elle, leur fils se tenait aux côtés de son vélo, les poings fermés sur son visage, qui laissaient apparaître un important saignement. « Nous redoutions que quelque chose de très grave se soit passé en voyant notre fils tenir son œil en pleurant et en criant sans cesse « Mon œil ! Mon œil ! » Après avoir finalement réussi à lui faire ouvrir les mains et à nettoyer la plaie à l’aide d’une couche imbibée de l’eau de la bouteille du bébé, nous avons remarqué une grande coupure située sous son œil gauche. »

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En levant les yeux, nous avons alors remarqué un bloc d’acier rouillé de l’immeuble adjacent qui dépassait des escaliers donnant sur le trottoir. Cette section du trottoir étant délabrée et abîmée, notre fils a donc décidé de la contourner et est ensuite entré en collision avec ce bloc saillant d’acier rouillé.

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Maître Dotan Lindenberg, spécialisé dans le domaine des dommages corporels et représentant de la famille, a fait remarquer que cet obstacle n’a pas encore été retiré, et qu’il constitue un danger immédiat pour le public.

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« Il s’agit d’un obstacle très dangereux situé sur la voie publique, de sorte que le propriétaire du terrain est considéré responsable et c’est à lui d’indemniser la personne qui a subi ces dommages. Ce terrain n’étant pas délimité et étant ouvert aux piétons, il faut aussi étudier la possibilité d’une indemnisation de la part de la municipalité, qui a le devoir de s’assurer qu’il n’existe aucun obstacle aussi dangereux sur la voie publique. » a déclaré Me Lindenberg, ajoutant que même si le terrain n’appartient pas à la municipalité, elle doit s’assurer de la réparation, de la clôture et de l’inaccessibilité de l’obstacle. Cet obstacle est susceptible de causer d’énormes dommages, et c’est un devoir public d’avertir et de tout faire pour qu’il soit retiré immédiatement.

Selon Maître Lindenberg, c’est la raison pour laquelle les parents s’apprêtent à demander, en plus de l’indemnisation qui revient à l’enfant pour le dommage causé, que cet incident soit publicité afin de mettre en garde le public sur ce danger et ainsi éviter des blessures supplémentaires.

Reouven Kaplan
journaliste

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