Frédérique J.J. Ries, née le  à Balen, est une femme politique belge francophone, membre du MR.
Députée libérale au  Parlement européen, Frédérique Ries a souvent fait parler d’elle pour les combats qu’elle a menés ou les causes qu’elle a défendues (rapporteur sur la nouvelle directive concernent les cultivations OGM en Europe, face aux lobbys du tabac et pour la libéralisation de l’e-clope ou ses prises de position : elle dénonce le silence des responsables politiques suite au meurtre de Sarah Halimi…..)

Dernièrement, elle a débattu sur l’annonce du président Trump sur Jérusalem  en session plénière. Comme d’habitude beaucoup d’outrance. Toujours curieux de voir ceux pour qui la paix là-bas devrait se faire en un claquement de doigt, bouter ici le feu au débat.

Son intervention :

Monsieur le Président, que dire encore qui n’ait été déjà dit depuis l’annonce du président américain mercredi dernier? Répéter, d’abord, même si cela a été dit et répété ce soir, que nous condamnons avec la plus grande fermeté tous les actes et tous les appels à la violence contre les Juifs de ces derniers jours.
Pour le reste, j’ai deux convictions aussi profondes l’une que l’autre. Oui, Jérusalem est la capitale d’Israël depuis plus de 60 ans, l’alpha et l’oméga, l’horizon des Juifs depuis 150 générations. On ne peut pas dire autre chose, sauf à réécrire l’histoire. En cela donc, le président Trump ne fait que rappeler, rétablir même la vérité. En cela, et sur le fond, il a raison.
Maintenant, sur la forme et sur le moment, contrairement à beaucoup ici, je n’ai pas de boule de cristal et je ne sais pas si, passé le moment des émotions, cette décision américaine sera porteuse de violence à long terme ou si elle a peut-être une chance de faire bouger les lignes.
Force est de constater quand même que la diplomatie américaine risque de perdre son statut de médiateur pour les quelques années à venir, et c’est sans doute là la chance et le devoir des Européens: inventer maintenant de nouveaux chemins pour relancer le processus de paix. Un meilleur équilibre, Madame Mogherini. L’équidistance européenne est loin d’être reçue comme telle en Israël. Un nouveau tempo autour de pistes qui sont connues, toujours les mêmes dans le fond, depuis les paramètres Clinton à Camp David.
C’est Hanukka, ce soir, Monsieur le Président. Une excellente fête de Hanukka aux millions de Juifs dans le monde, qui allument la première bougie pour célébrer – je conclus – la lumière et la victoire de l’esprit sur la violence, une belle ponctuation pour notre débat.

3 Commentaires

  1. Il manque plus de deux millénaires à certains pour revendiquer Jérusalem .
    Et pour ceux qui aiment le dicton « Qui va à la chasse perd sa place  » ,ils doivent se poser la question de savoir qui dans cette saga étaient les chasseurs et qui étaient les chassés . la première catégorie
    a beau refaire l’ Histoire ,distribuer de la mauvaise foi et répandre une propagande nauséabonde . Jérusalem est bien la Capitale d’ Israël .

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