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Psychologie et judaïsme : la nature et ses secrets par Hanna Lachkar Haddad psychologue

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Depuis des années  les bienfaits de la nature ne cessent de se dévoiler. On sait que les espaces verts diminuent l’anxiété, stimulent l’attention, la mémoire et la récupération mentale. Maimonide lui-même conseillait à ses patients d’humeur dépressive «de faire de longues promenades et de voir de beaux paysages…»

Pour la psychologie :

Pour A.Logan (auteur de ‘’J’ai besoin de nature’’) les bienfaits de la nature sont directement liés à notre cerveau. Le simple fait de visionner des images de végétation stimule les parties du cerveau liées à l’amour, à l’empathie et à la stabilité émotionnelle. Le lien entre la nature et l’Homme remonte à la nuit des temps car la végétation est la survie de l’Homme. Sa proximité lui donne un sentiment de sécurité et son environnement lui offre une aide à la relaxation. On peut lire sur le site de la fondation Suzuki qu’une simple promenade en plein air de deux minutes par jour diminue les tensions musculaires et une sortie de deux heures augmente la mémoire et de vingt pour cent la concentration.                                                                                                                                                                                            Aussi la psychologie de l’environnement s’intéresse à la façon  dont l’environnement immédiat  d’un individu peut affecter son fonctionnement psychologique. Elle repose sur une meilleur compréhension et prise en compte des inter relations complexes qui se tissent entre l’individu et son environnement, qu’elles soient conscientes ou pas. Ce principe relationnel, décline en termes d’interaction ou de transaction fournit le cadre de l’analyse. En tant qu’acteur l’individu perçoit, ressent, et se projette dans ‘’son environnement’’ de manière positive ou négative selon le cas. Cet environnement a des particularités réelles ou fantasmées. Aussi  la manière dont cet environnement est investi et façonné par l’individu, participe à  l’identité de l’individu et du groupe. C’est ce qui donne signification à leur comportement.
Aussi, comment investir cette nature ? La promenade  dans la nature offre de nouveaux plaisirs pour l’œil  en se rendant compte du changement que se produit à chaque saison. Aussi il faut savoir qu’on dépense plus d’énergie à l’extérieur qu’a l’intérieur qui a pour but de stimuler notre humeur et notre santé mentale. Aussi la marche augmente nos défenses immunitaires.

Pour le Judaïsme :

La fête de Tou Bichvat  arrive pour nous rappeler que  ’’ l’Homme est un arbre des champs’’(Deut20.19). En effet, comme l’arbre l’Homme ne peut vivre replié sur lui-même car il ne s’épanouit que dans l’échange, la communication et le partage. Comme l’arbre, l’Homme vient de la terre, donne des fruits et se dresse vers le ciel, l’Homme aspire à s’élever vers l’Eternel. Enfin pour prendre soin de nous, il faut prendre soin de notre environnement.                                                                            Pour le Rav Oury Cherky, dans son ouvrage ‘’vivre pour manger en sainteté’’, ce jour est fêté  grâce à nos maîtres kabbalistiques de Sfat. C’est à cette occasion que nous devons manger de tous les fruits du jardin qui totalise tous les commandements positifs qui sont en fait une façon de consommer et d’intérioriser. Ceci correspond à l’assimilation de quelque chose inférieure par un être supérieur. Quand nous nous apprêtons à consommer un fruit, le fruit non encore mangé appartient encore au monde végétal. Consommé par l’homme,  il se transforme en homme, mais également  en paroles de Thora dites par le consommateur. Ainsi s’élève la création toute entière. Aussi faudra t’il multiplier les commandements positifs de toutes sortes, afin  d’élever le monde de toutes parts. Manger des fruits n’est que l’expression première de cette vérité.

C’est à Tou BiChvat que chacun est a même de saisir un tant soit peu cette dimension de sainteté. Cette fête exprime l’idée du début de la délivrance de la sainteté de la Nature, de la libération pas à pas, comme lumière qui fuse de l’obscurité.

Aussi il faut comprendre pourquoi le signe annonciateur de la Rédemption d’Israël est précisément l’apparition des fruits de la Terre. La terre est l’élément de la création qui semble le plus éloigné du créateur. Aussi quand doit s’opérer la délivrance, l’élément le plus bas est libéré en premier. Dans le Mei Maron du Rav Hariap nous lisons : « Construis Jérusalem, ville de la sainteté, promptement, de nos jours, et fais nous y monter, réjouis nous par son édification, et nous y mangerons de son fruit et nous nous rassasions de son abondance. » Et le Bayit Haddach écrit : « la sainteté de la Terre lui est conférée par la sainteté  de la’’ Terre d’en haut’’, et elle est donnée également a ses fruits qui se nourrissent de la sainteté de la Présence divine résidant au sein de la terre. En mangeant de ses fruits nous nous nourrissons de la sainteté de la Présence Divine  et de sa pureté et nous nous rassasions de son abondance ».                                                                                                            Heureuse est notre génération qui a mérite d’être de ceux qui goûtent les fruits et se rassasient, des fruits de la délivrance de notre terre !

Si cet article vous a interpelle n’hésitez pas a me faire partager vos réflexions en écrivant sur ma messagerie Facebook : Anne Lachkar Haddad.

Hanna Lachkar Haddad
Psychologue, psychothérapeute.
Enfants, adolescents et adultes.
0526525534 / 088642814

 

 

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