Je ne peux pas faire  »l’impasse » sur le décès de Maria Pacôme; enfant j ai adoré son exubérance, son humour et sa joie de vivre ! Cette comédienne, hors du commun, une des plus connues du théâtre de boulevard où elle excellait notamment dans les rôles de bourgeoises exubérantes, est morte ce samedi 1er décembre à l’âge de 95 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé son fils François Pacôme, qui ne savait pas encore où et quand auraient lieux ses obsèques.

Ce fut également un visage familier du cinéma, le plus souvent dans des comédies comme « Les tribulations d’un Chinois en Chine » (Philippe de Broca, 1965), « Les sous-doués » (Claude Zidi, 1980).

Sur les planches depuis les années 50, la comédienne, née Simone Pacôme à Paris en 1923 a commencé sa carrière avec « Oscar » de Claude Magnier en 1958, aux côtés de Pierre Mondy et Jean-Paul Belmondo.

Au cinéma, elle joue en 1992 dans « La Crise », de Coline Serreau, aux côtés de Vincent Lindon et Zabou Breitman, qui se souviennent sûrement encore de son sermon mémorable. Le revoir encore et encore est un vrai régal et c’est aussi l’affirmation des femmes dans une société où à cette époque, il fallait oser !

Maria Pacôme a alterné avec succès, dans les années 60 et 70, performances théâtrales et cinématographiques où dans les deux cas on lui confie le plus souvent des rôles de bourgeoises excentriques. 
« N’écoutez pas, Mesdames » (1962), « Ta femme nous trompe » 1965-1967), « Les grosses têtes » (1969), « Le noir te va si bien » (1972), « Joyeuses Pâques » (1980) font sa réputation sur les planches. 
Mais devant la caméra son visage est tout aussi familier et apprécié, là aussi le plus souvent dans des comédies comme « Tendre voyou » (Jean Becker, 1966), ou encore « Le distrait » (Pierre Richard, 1970).

Source www.lanouvellerepublique.fr

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