Malgré les récentes directives prises par le Ministre de la santé israélien en raison du CoVid-19, le Festival du Film Français en Israël est maintenu et se déroulera du 18 au 30 mars 2020, un peu partout en Israël.

CINEMA :  17e édition du Festival du film français avec les présences exceptionnelles de Nicolas Bedos, acteur et réalisateur du film «La Belle Epoque» ainsi que des réalisatrices Jezabel Marques pour « Sol » et Keren Ben-Rafael pour « A cœur battant» 

Du 18 au 30 mars 2020

dans les Cinémathèques de Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa, Herzliya, Holon, Sderot, Beit HaTarbut-Savyon, Beit Yohanan-Netanya, Beit Nir-Zichron Yakov et dans les cinémas Lev (Tel Aviv, Lev Daniel, Lev Omer, Lev Even Yehuda)

Le Festival du Film Français en Israël ouvrira sa 17e édition avec le film « Donne-moi des ailes », de Nicolas Vanier. Le festival se déroulera du 18 au 30 mars 2020, un peu partout en Israël.

la Belle Epoque

Le Festival du Film Français en Israël, conjointement produit par la société Eden Cinéma et l’Institut français d’Israël, se tiendra du 18 au 30 mars 2020 dans l’ensemble des Cinémathèques du pays (Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa, Herzliya, Holon et Sderot) ainsi qu’à Beit HaTarbut-Savyon, Beit Yohanan-Netanya, Beit Nir-Zichron Yakov et dans les cinémas Lev (Tel Aviv, Lev Daniel, Lev Omer, Lev Even Yehuda).

Le Festival est soutenu par UniFrance Films, en charge de la promotion du cinéma français à l’étranger, et par la Municipalité de Tel Aviv-Yafo. Les objectifs de ce festival sont de permettre aux publics israélien et francophone en Israël de découvrir ou (re) découvrir le cinéma français contemporain en proposant une programmation éclectique de films récents ayant été salués par la critique ou plébiscités par le public. La sélection des films proposés par le festival cette année rend compte de l’extrême diversité du cinéma français. Chaque film à sa manière traite par ailleurs de sujets dans l’air du temps, des problèmes du quotidien et des rapports humains, et reflètent véritablement les intérêts et inquiétudes de la société française actuelle.

Donne-moi des ailes

En ouverture et en clôture de ce festival seront projetés deux films populaires, chacun dans son genre cinématographique. En ouverture, « Donne-moi des ailes » de Nicolas Vanier est un voyage poétique au-dessus des pays scandinaves. Le réalisateur a poussé les techniques cinématographiques actuelles pour permettre au spectateur de véritablement vivre les émotions du héros, Thomas, en suspension dans les airs, bien décidé à sauver les oies sauvages. Indéniablement le film convainc par sa beauté visuelle et ses plans aériens spectaculaires. C’est le conte de Nils Holgersonn qui nous est raconté là, emprunt des enjeux écologiques actuels (thème cher à Nicolas Vanier), un film qui réjouira toute la famille et laissera durablement des papillons dans le ventre. Notons le très beau duo formé par Jean-Paul Rouve et Louis Vazquez, dans les rôles du père et du fils qui se retrouvent autour de ce projet fou et inspirant. Le film a conquis plus de 1 million de spectateurs en France.

Sol

Invité d’honneur du festival, Nicolas Bedos viendra présenter « La Belle Epoque », un film avec Fanny Ardant et Daniel Auteuil, nominé 11 fois pour les César 2020, notamment dans les catégories meilleur film et meilleur réalisateur. Bedos, avec son goût pour l’humour et le cynisme, raconte l’histoire d’un homme désabusé qui, par le truchement d’une attraction magique, se voit revivre le moment le plus passionné de sa vie : celui où il tomba amoureux, 40 ans plus tôt… Le film sortira en Israël après le festival. Egalement invitée, Jézabel Marques présentera « Sol », avec Chantal Lauby et Camille Chamoux : l’histoire de la Diva du tango argentin, Sol, revenue en France pour rencontrer Jo, l’enfant de son fils défunt. C’est le premier long métrage de la réalisatrice qui signe ici un film touchant et juste. Enfin, le festival recevra la réalisatrice franco-israélienne Keren Ben Rafael pour son film « A cœur battant » (« The End of Love ») avec Judith Chemla. Découvert au festival du film de Venise, le film raconte l’histoire d’un couple mis à rude épreuve par la distance : elle à Paris avec leur enfant, et lui à Tel Aviv, dans sa ville natale. Un film qui aura certainement une résonnance particulière pour beaucoup de spectateurs franco-israéliens.

Les réalisatrices sont particulièrement à l’honneur de cette 17e édition du festival avec, outre les films de Jézabel Marques et Keren Ben-Rafael, celui de Géraldine Nakache « J’irai où tu iras » sur les relations conflictuelles entre deux sœurs que tout oppose et leurs retrouvailles improbables et drôles autour d’un casting pour choisir les choristes du prochain concert de Céline Dion, ou le film de la réalisatrice franco-tunisienne Manele Labidi « Un divan à Tunis ». Soulignons également le premier film de Sarah Suco, « Les éblouis », impressionnant de maîtrise, inspiré de la vie de la réalisatrice : l’histoire d’une famille qui intègre une communauté religieuse dont l’influence confine petit à petit à l’embrigadement sectaire.

Dilili à Paris

Pour la première fois, le festival proposera de découvrir un documentaire, « Le regard de Charles » de Marc Di Domenico : dans ce film, c’est Charles Aznavour qui tient la caméra, une caméra offerte par Edit Piaf en 1948. L’illustre chanteur filmera sa vie jusqu’en 1982, des heures de pellicules qui font office de journal intime filmé et que patiemment Marc Di Domenico a réussi à dérusher. Pour compléter cet hommage à Charles Aznavour décédé en 2018, le festival a programmé « Tirez sur le pianiste » de François Truffaut, dans lequel il joua l’un de ses plus beaux rôles. Autres nouveautés : le film d’animation s’invite dans le festival avec le film de Michel Ocelot, « Dilili à Paris », César 2019 du meilleur film d’animation, et la série « L’agent immobilier » avec Mathieu Amalric et Eddy Mitchell, réalisée par l’écrivain israélien Etgar Keret et la scénariste israélienne Shira Geffen pour Arte (co-produite par la société française Les Films du Poisson) sera entièrement diffusée le 27 mars dans le cadre du festival. Un très bel exemple de co-production réussie entre la France et Israël dans le domaine audiovisuel.

Parmi les autres films du festival, citons le dernier film d’Arnaud Desplechin, 7 fois nominé aux César, « Chambre 212 » de Christophe Honoré, « Trois jours et une vie » de Nicolas Boukhrief tiré du livre éponyme de Pierre Lemaître (« Au revoir là-haut »), ou encore « La vie scolaire » de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, qui met en scène l’acteur Liam Pierron, nominé pour le César du meilleur espoir masculin. En clôture, dans son genre également populaire, sera projeté le thriller de Régis Roinsard, « Les traducteurs », avec Lambert Wilson dans le rôle-titre.

Découvrez l’intégralité de la programmation avec les synopsis des films ci-dessous.

Pour la première fois, la société Eden Cinéma, l’Institut français d’Israël et la Cinémathèque de Tel Aviv proposent le PASS LIBERTE POUR LE CINEMA FRANÇAIS, un pass unique permettant l’accès illimité à tous les films du festival projetés à la cinémathèque de Tel Aviv. Tarif : 219 NIS / 189 NIS pour les retraités, les étudiants et les soldats. Renseignements auprès de la cinémathèque. Achat du pass : directement à la cinémathèque ou par téléphone au *6876.

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Les films sont projetés en langue française, sous-titrés en hébreu.

Le Festival du film français en Israël est proposé avec le soutien du CLUB MED, d’Air France, d’Israël Discount Bank, de l’Occitane en Provence, des fromages Seyman, avec le soutien de la Cinémathèque de Tel Aviv et des distributeurs israéliens – Red Cape, Narchshon Films, United King, Cinémas Lev et Kolnoa Hadash.

Remerciements à Elrom (sous-titrage), Focus Films et Eti Kalderon.