Le grand dilemme et l’imminent danger des élections prochaines aux USA.

Si Trump n’est pas réélu – D.ieu préserve – la reprise de la vallée du Jourdain, l’annexion des implantations juives en Judée et Samarie, tout chutera dans les mains du nouveau locataire de la Maison Blanche, en l’occurrence Joe Biden, candidat démocrate à la présidence des USA, un anti-juif et anti-israélien de vieille date.

Cela signifiera la fin de toute cette entreprise et la démolition de tout ce que le président Donald Trump a mis sur les rails.

Et comme un malheur ne vient pas tout seul, Biden trouvera une oreille très attentive au sein de l’Union Européenne et comment non, au sein des pays arabes, même des plus tolérants.

Ce sera la perpétuation du scénario initié par l’ancien président des USA, Hussein Barak Obama. La victoire des démocrates remettra en premier plan, l’antisémitisme virulent toléré jusque-là par les démocrates à travers des députés élus, anti-juifs et anti-israéliens comme Ilhan Omar, Rashida Tlaib,   et tant d’autres…  N’oublions pas Jstreet. Les démocrates ne s’étaient que très rarement sentis outrés face aux déclarations de ces députés sur les lignes de la télévision, sur faceBook et dans les journaux.

En somme, pour les démocrates américains, Israël est un caillou dans leurs bottes, et sa sécurité et existence pèsent très peu dans leur perspective.

Citation :

« Obama est qualifié comme le président le « plus anti-Israël dans l’histoire des États-Unis », et considérait Israël comme un fardeau stratégique pour les USA. En s’abstenant de voter la résolution de l’ONU condamnant la colonisation, Obama donnait un dernier coup de griffe à Netanyahou. Caricaturé dans les milieux de droite et d’extrême droite en Israël, comme « Barack Oussama », le président américain a dès le début été la cible des attaques des milieux de droite et d’extrême droite israélienne pour sa main tendue au monde musulman, illustrée par deux discours fondateurs de sa diplomatie, celui d’Istanbul en avril 2009 et celui du Caire, en juin de la même année.

En Égypte, le président avait pressé Israël d’endosser le principe de « Deux États pour deux peuples » et avait appelé à un gel total de la construction dans les implantations de Judée et Samarie. Alors que Benyamin Netanyahou s’était refusé jusqu’à présent à évoquer la création d’un État palestinien ». Fin de citation.

Il faut comprendre les enjeux de ces nouvelles élections aux USA.

Si Israël obtempère, il risque de perdre l’unique opportunité d’exécuter ses plans concernant la Judée et Samarie et la Vallée du Jourdain. Et si, Netanyahu implémente tous ses projets, il risque aussi de s’attirer les feux des pays arabes fluctuants, de l’Union Européenne antisémite et des démocrates américains. En somme, Netanyahu est entre le marteau et l’enclume. En outre les doléances des habitants des implantations, sont aussi raisonnables et bien pesées. Il serait impossible de créer un état palestinien au cœur même d’Israël sans mettre tout l’état en danger. Nous avons un exemple brûlant avec le Goush Katif offert aux arabo-palestiniens.

Que faire ?

Battre le fer tant qu’il est chaud ? Se fier aux bonnes étoiles ? Israël ne peut en aucun cas se laisser mener par le bout du nez. Les arabo-palestiniens ne veulent pas de paix, ni d’état… Cela est clair. S’ils l’avaient voulu, ils auraient accepté le partage de 1948… Et les concessions énormes et dangereuses pour Israël, d’Ehud Barak en l’an 2000….

Il faut démanteler cette entité appelée Autorité Palestinienne et renvoyer les arabes de Palestine dans leurs pays d’origine. Israël ne pourra jamais permettre à un état arabe de pousser sur son sein…

Netanyahu va devoir progresser avec son plan, sans attendre que le sort désigne encore une fois Trump comme président des USA ou pas. Quant aux pays arabes qui menacent Israël de mettre fin à la normalisation, il serait stupide de croire que cela s’arrêtera un jour ou l’autre… Ce chantage se répétera à toute initiative qu’Israël tentera d’entreprendre.

Thérèse Zrihen-Dvir