Le ministère de la Santé a annoncé dimanche que le passage frontalier du Sinaï entre Israël et l’Égypte pourrait être ouvert aux voyageurs israéliens, à condition que ces voyageurs respectent la période de quarantaine de 14 jours à leur retour.

Jusqu’à présent, moins de 100000 cas de coronavirus ont été signalés en Égypte, avec une population de 100 millions d’habitants (le taux est similaire à celui d’Israël) et le taux de contamination égyptien, rapporté à 5,5%, soit environ un dixième de celui d’Israël, a été dit décroissant en août.

Le Sinaï est divisé en deux parties, Nord et Sud. Sur la partie Sud, caractérisée par ses plages touristiques, l’administration égyptienne l’a déclaré territoire « sans coronavirus ». Dans la pratique, seuls quelques cas sont signalés et ils sont géographiquement répartis.

Le gouvernement égyptien transmet une application stricte des procédures anti-infectieuses. Cependant, on ne sait pas exactement quelle est la situation, mais il est clair que l’administration est intéressée à maintenir ces lieux sans corona car ils sont une source de revenus importante.

Il est douteux que les données officielles de l’ Égypte reflètent fidèlement le tableau de la contamination dans le pays, en particulier à la lumière du faible taux de dépistage et du taux de létalité élevé (Le taux de létalité est la proportion de décès liés à une maladie ou à une affection particulière, par rapport au nombre total de cas atteints par la maladie ou concernés par la condition particulière). La possibilité d’un sous-diagnostic et d’une sous-déclaration par l’Égypte ne peut être exclue.

De plus, l’Égypte n’est pas un pays vert, par conséquent, chaque passager revenant de ce pays doit avoir 14 jours de quarantaine, une exigence qui réduit considérablement la possibilité de créer des chaînes d’infection à la suite de touristes revenant de ce pays. En ce sens, la situation n’est pas différente de celle de tout autre pays dans lequel les Israéliens se rendent.

Il convient de souligner que dans la situation actuelle, il n’existe aucun obstacle au départ et au retour en Israël après un séjour en Égypte et dans la péninsule du Sinaï par des vols indirects.

La position du ministère de la Santé est qu’il est possible d’autoriser l’ouverture du passage frontalier avec le Sinaï aux passagers israéliens, sous réserve du respect des règles du ministère de la Santé, y compris l’interdiction des transports publics en quarantaine, à l’exception des taxis.

Source : www.jpost.com en anglais

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