Avant-propos Le mouvement alarmiste qui au nom de la survie de la planète prétend que seule la conduite mondiale d’une décroissance démographique et économique permettra d’éviter une pénurie alimentaire et une pollution généralisée diffuse des « fake news ».

Une des conséquences graves de la crise écologique mondiale est la dégradation progressive des propriétés agricoles des terres arables. Les terres cultivables sont en diminution à un rythme d’environ 5 à 10 millions d’ha/an, et ce pendant une période de croissance démographique globale. La Commission Européenne estime que la dégradation des sols est devenue un problème grave en Europe, qui empire, en particulier en Islande, Espagne, Portugal, Grèce et Italie. Selon la CE, « les principales causes de la dégradation des sols sont les pratiques agricoles et sylvicoles mal adaptées ». L’expansion urbaine et périurbaine, industrielle, du tourisme, et les « grands travaux » empêchent les sols de rendre les services écologiques et agricoles qu’ils fournissaient auparavant. Ce type d’érosion et l’abandon des terres concernées constitue l’amorce d’un processus pouvant conduire progressivement à la disparition de la couverture végétale des sols et de la transformation de terres en poussière sans humus. Le problème est d’autant plus grave que certains prédisent de ce fait à une insuffisance future des quantités de nourriture face aux besoins des populations du monde.

Non seulement grâce à l’innovation technologique grâce il est possible :

1-d’identifier la pollution des sols et de recycler leur capacités

2-de créer de la viande de bétail ou de volailles sans élevages, sans abattages et sans pollution.

La mise en œuvre a l’échelle mondiale de ces solutions permettraient de faire face à tous les problèmes de pénurie alimentaire.

Percée Technologique de l’Universite de Tel Aviv

La percée technologique réussie par des chercheurs de l’Université de Tel Aviv se fonde sur l’utilisation de drones permettant l’usage des techniques de télédétection .

Le doctorant Ran Pelta, du laboratoire de télédétection du Prof. Eyal Ben-Dor a développé un capteur capable d’identifier à distance divers types de pollution au sol rapidement et facilement ». Ce capteur peut être placé sur un drone ou un satellite.L’intérêt de ce capteur  est qu’il contient « des composants qui divisent le rayonnement réfléchi en longueurs d’onde spécifiques. Chaque objet possède une courbe décrivant ses couleurs de retour d’onde, appelée spectre, sorte de ‘signature’ qui permet, sans même voir l’objet, de comprendre s’il s’agit de sol ou de végétation, et de quel type. Ces capteurs utilisent une gamme de couleurs dépassant largement celui de la lumière visible détectable par l’œil, qui leur permet de recevoir des informations qui ne sont pas accessibles pour les humains mais décodables par des algorithme». Certaines pollutions graves telles que celle du pétrole ne sont pas décelables a l’œil nu .

Une partie de l’intérêt de la présente étude est que ses exigences système sont relativement faibles et que des organismes moins professionnels peuvent utiliser ses algorithmes. Il suffit de mesurer en laboratoire le spectre du matériau analysé, puis de faire décoder ses données par le capteur qui comprend ses propriétés et développe un algorithme permettant d’identifier facilement et rapidement un large éventail de matières ».

Dans une seconde etape le capteur monte sur un satellite et équipe d’algorithmes adaptés pourrait servir à cartographier les espaces d’une région.

Développements

 Des chercheurs de l’université de Rice (États-Unis) ont mis au point une technique qui leur permet de chauffer les sols souillés par la pollution d’hydrocarbures tout en empêchant l’oxygène d’y pénétrer, préservant ainsi également leur fertilité (https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-sols-pollues-petrole-lourd-decontamines-rendus-fertiles-74897/).

Des essais en laboratoire « ont montré qu’un chauffage à 420 °C pendant 15 minutes élimine 99,9 % des hydrocarbures pétroliers totaux (TPH) et 94,5 % des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)… À cette température, en effet, une série de réactions convertit les hydrocarbures lourds en solutions stables et peu réactives ». Ce traitement ne libère aucun polluant dans l’air environnant.

Les essais ont été effectués sur des sols contamines avec du pétrole lourd ; des laitue Simpson à graines noires , particulièrement sensible à la pollution au pétrole, ont été plantées ; les laitues ainsi cultivées présentaient le même taux de germination et le même poids que celles cultivées dans un sol propre


Innovations en nourriture

La start-up israélienne SavorEat, un fabricant d’ alternatives à la « viande » végétales imprimées en 3D , a signé un accord avec Sodexo Operations, la filiale américaine du conglomérat parisien de services alimentaires et de facility management Sodexo, pour lancer un projet pilote offrant à la start-up galettes de hamburger casher, végétaliennes, sans gluten et sans allergènes aux Etats-Unis. Le produit de SavorEat combine une technologie d’impression 3D, des ingrédients à base de plantes dans des cartouches et une fibre nano-cellulose à base de plantes unique développée par Shoseyov et Braslevsky. La cellulose lie les ingrédients ensemble, créant une texture semblable à de la viande.

L’imprimante 3D ressemble plus à un « robot chef », comme l’appelle Vizman – une machine capable de fabriquer le produit selon les spécifications avec des quantités variables de protéines, de matières grasses, de cellulose, d’eau, d’arômes et de colorants. Les produits peuvent ensuite être cuits, grillés ou cuits au four, en produisant les mêmes « sons grésillants » et les mêmes odeurs que la viande.

L’imprimante, qui a la hauteur de deux micro-ondes et la longueur d’un, fait partie de l’expérience culinaire, a expliqué Vizman. « SavorEat, c’est bien plus que des galettes. Nous créons quelque chose de complètement unique avec un robot chef personnalisant le produit, le rendant selon les besoins personnels du client. C’est une toute nouvelle expérience », a-t-elle déclaré au Times of Israel.

Cela permettra d’éviter tous les inconvénients de l’élevage et d’abattage d’animaux!

CETTE INFO CONFIRME LES EFFORTS D’ISRAEL POUR EVITER LA POLLUTION DE L’ELEVAGE D’ANIMAUX POUR LA VIANDE !

A noter que l’ incubateur KITCHEN créé par le groupe alimentaire israélien STRAUSS collabore avec des géants de l’alimentation dans le monde entier : PepsiCo, Danone, Mitsui, Carrefour, le groupe Mars, Oreo, Cadbury et Toblerone.

Voilà quelques exemples des entreprises qu’on y trouve :

Aleph Farms développe des steaks produits à partir de cellules souches – ne provenant donc pas d’animaux abattus – cultivées en laboratoire.[1] Ainsi, ne se pose plus le problème du système producteur de viande très polluant, fort consommateur d’eau et émetteur de GES, ni celui de la cruauté envers les animaux, ou de la cacherout pour les Juifs.

https://www.youtube.com/watch?v=Rj6eIlBqyUA

Le leader de la viande durable et cultivée Aleph FARMS utilisera 105 millions de dollarspour la mise à l’échelle de la fabrication et le développement de ses activités à l’échelle internationale avant le lancement initial sur le marché en

Didier TOUBIA patron d’Aleph Farms  olé de France que j’ai connu

A noter que l’’acteur et militant écologiste Leonardo DiCaprio a récemment investi un montant non divulgué dans la start-up israélienne de viande alternative Aleph Farms, un fabricant de viande de culture qui produit des steaks à partir de cellules bovines modifiées, selon une annonce faite mercredi.

L’investissement a été réalisé dans le cadre du cycle d’investissement de série B de 105 millions de dollars lancée par Aleph Farms en juillet.

La star de cinéma a également soutenu la startup néerlandaise Mosa Meat, spécialisée dans la viande alternative, selon le communiqué. L’entreprise néerlandaise a dévoilé le premier hamburger de culture en 2013 et a récemment annoncé un round de financement de 85 millions de dollars.

Jet-Eat[2] fait pousser des steaks végétariens à partir de cellules végétales rassemblées dans un système d’impression 3D

Yofix produit des yaourts à base de cellules de plantes (sans aucun apport d’origine animale), déjà assez largement commercialisés en Israël sous la marque ONLY (comparable à la marque Bicyclette en France qui produit et commercialise des yaourts à base de lait d’amande).

ZeroEgg produit un substitut aux œufs à base de plantes uniquement.

Amai Proteins produit un édulcorant 0 calorie à partir de protéines sucrées.

Flying SpArk développe une série de protéines nécessaires à l’alimentation humaine, issues d’insectes, comme la mouche des fruits par exemple.

Enfin Better Juice cherche à produire des jus de fruits contenant moins de sucre que les jus actuels.

Conclusion

Au lieu de gaspiller les ressources monétaires des organisations internationales a diffuser des fake news alarmistes , ces organisations feraient mieux d’utiliser ces ressources à aider 80% des pays du monde comportant des régions ou règnent des pénuries de nourriture d’élargir les

surfaces dont les propriétés de cultivabilité ont été réduites et fournir de la nourriture grâce aux innovations israeliennes ci-dessus

EZRA-Aout 2021

Ezra, Ingénieur et Économiste, Fondateur et Directeur d’Entreprise en Israël, a contribué au développement technologique du Traitement des Eaux, a aidé des dizaines de ‘olim  francophones à s’intégrer  en Israël et continue à le faire pour tous ceux qui le souhaitent –https://www.facebook.com/banoun.ezra .

 Le parcours d’Ezra 

[1]http://nocamels.com/2018/12/aleph-farms-first-lab-grown-steak/

[2]http://nocamels.com/2018/11/startup-jet-eat-replace-meat-vegan-steaks/