Après une épidémie majeure provoquée par la souche Delta et au milieu des craintes d’une épidémie potentielle d’Omicron, le ministère de la Santé indique que le chiffre est au plus bas depuis fin juillet.

Le nombre de patients COVID-19 dans un état grave est tombé en dessous de 100 jeudi, le niveau le plus bas depuis juillet, malgré les inquiétudes concernant la variante hautement muté du coronavirus Omicron.

Selon les données du ministère de la Santé, il y avait 96 personnes dont l’état était défini comme grave jeudi soir, dont 55 sous respirateurs articifiels.

La dernière fois qu’il y a eu peu de cas graves, c’était le 24 juillet. Le nombre n’a cessé de baisser au cours du mois dernier, passant à 157 le 9 novembre.

Le nombre de morts s’élevait à 8.210, personne n’a succombé à la maladie au cours des 72 heures précédentes, a indiqué le ministère. Au cours des sept derniers jours, cinq personnes sont décédées du COVID-19.

Mercredi, 651 nouveaux cas de coronavirus ont été diagnostiqués dans le pays, avec 153 autres depuis minuit, portant le nombre total depuis le début de la pandémie à 1 348 486. Il y avait 5 971 cas actifs.

Selon le ministère, plus de 100 000 tests de coronavirus ont été effectués mercredi, dont 0,69% sont revenus positifs.

Israël, ainsi que le reste du monde, est aux prises avec des inquiétudes concernant la propagation de la nouvelle variante du virus Omircon, apparemment très contagieuse.  Jusqu’à présent, au moins 21 cas ont été confirmés en Israël.

L’émergence d’Omicron, détectée pour la première fois en Afrique du Sud, a entraîné des interdictions de voyager dans le monde et a conduit Israël à fermer à nouveau ses portes aux étrangers. Le gouvernement a également resserré les règles de quarantaine pour les Israéliens entièrement vaccinés retournant dans le pays et a approuvé le suivi téléphonique des porteurs de virus suspectés, une mesure controversée qui est depuis devenue caduque.

Cependant, les experts ne voient jusqu’à présent pas de pic majeur d’hospitalisations tant redouté depuis l’apparition de la nouvelle variante..

Israël a fait de la vaccination sa tactique centrale pour lutter contre le virus, ajoutant le mois dernier des enfants âgés de 5 à 11 ans aux groupes plus âgés déjà éligibles pour se faire vacciner.

Jusqu’à présent, sur les quelques 9,5 millions d’habitants du pays, 6 389 878 ont reçu au moins une dose, dont 5 786 594 ont reçu une deuxième injection et 4 112 353 une troisième.

sources en anglais : timesofIsrael

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