This photograph taken on December 2, 2021, shows a syringe and a screen displaying the SARS-Cov-2 mains variants : Alpha, Beta, Delta, Gamma and Omicron, in Toulouse. (Photo by Lionel BONAVENTURE / AFP)

Les dirigeants des partis de la coalition ont convenu de mettre à jour toutes les 24 heures la liste des pays où il est interdit aux Israéliens de se rendre, a annoncé samedi le bureau du Premier ministre Naftali Bennett, alors que le ministère de la Santé a confirmé 20 nouveaux cas du nouveau variant Omicron.

Cette mesure pourrait réduire les déplacements internationaux en rendant de plus en plus difficile la planification des voyages à l’avance.

La liste des pays « rouges » sur laquelle ont notamment été placés mercredi la France, l’Irlande, la Norvège, l’Espagne, la Suède et les Émirats arabes unis, et sur laquelle se trouvaient déjà la plupart des pays d’Afrique, le Royaume-Uni et le Danemark, devrait continuer à s’allonger dans les prochains jours, dans le sillage de la propagation du variant Omicron dans le monde.

Les prochains pays qui devraient rejoindre la liste sont l’Allemagne, les États-Unis, la Belgique, le Portugal, la Turquie, la Hongrie, le Maroc et le Canada.

Selon les critères définis par le gouvernement, un pays devient rouge lorsqu’au moins 10 % de ses nouveaux cas sont issus du variant Omicron, ou qu’il est géographiquement proche d’un pays qui répond à ces critères.

Les Israéliens ont interdiction de se rendre dans ces pays, tandis que leurs résidents ne peuvent pas rentrer en Israël, sauf autorisation spéciale du comité d’exception.

Si le test est négatif, ils devront alors rester confiner chez eux pendant sept jours, même s’ils sont complètement vaccinés avec trois doses, avant de se soumettre à un nouveau test PCR.

Samedi également, M. Bennett et de hauts responsables de la santé ont discuté des vaccins COVID-19 avec les dirigeants des principales caisses d’assurance maladie d’Israël, un communiqué de son bureau indiquant que les taux d’inoculation « sont insuffisants à ce stade. »

Le bureau du Premier ministre a déclaré que M. Bennett avait demandé aux caisses d’assurance maladie d’utiliser « tous les outils à leur disposition… pour atteindre les objectifs de vaccination. » La déclaration n’a pas précisé quels étaient ces objectifs.

« Notre stratégie nationale à ce stade comporte deux volets : Premièrement, retarder autant que possible l’infiltration du variant Omicron en Israël, et deuxièmement, augmenter le niveau de vaccination parmi les citoyens israéliens », a déclaré Bennett, cité dans le communiqué.

Il a de nouveau défendu les mesures que le gouvernement a imposées pour empêcher la propagation d’Omicron, qui comprennent des restrictions de voyage et des règles de quarantaine plus strictes. M. Bennett a également semblé se défendre contre les critiques après que des informations ont indiqué qu’il avait proposé d’interdire aux personnes non vaccinées de quitter Israël et de les mettre en quarantaine, mais que les responsables de la santé s’y étaient opposés.

« La raison pour laquelle la situation est bonne en Israël est que nous avons agi avec rapidité et détermination. Ils appellent cela de l’exagération ? J’appelle cela de la responsabilité », a-t-il déclaré. « Plus nous protégeons Israël contre l’entrée d’Omicron à nos frontières, plus nous pouvons maintenir l’économie ouverte et permettre la poursuite de la vie quotidienne. »

Il a ajouté que le gouvernement était « déterminé » à combattre Omicron sans imposer un verrouillage.

Ses commentaires sont intervenus alors que de nouveaux cas Omicron vérifiés ont porté à 55 le nombre d’infections confirmées du variant en Israël.

Selon le ministère de la Santé, 36 cas d’Omicron concernaient des personnes revenant d’Afrique du Sud, d’Angleterre, de France, des États-Unis, des Émirats arabes unis, du Belarus, de Hongrie, d’Italie et de Namibie. Il a précisé que 11 personnes avaient été infectées après avoir été exposées à des voyageurs en provenance d’Afrique du Sud et d’Angleterre, tandis que huit cas étaient le résultat d’une propagation communautaire.

Le ministère a déclaré que 42 personnes infectées par l’Omicron étaient « protégées », c’est-à-dire qu’elles ont reçu une injection de rappel, ont reçu leurs deux premières doses de vaccin ou se sont rétablies du COVID-19 au cours des six derniers mois. Les 13 autres cas ont été répertoriés comme « non protégés ».

Le ministère a également déclaré qu’il attendait les résultats des tests de 51 autres cas pour lesquels il y avait une « forte suspicion » d’Omicron.

Pour la première fois, le ministère de la Santé a annoncé qu’une personne avait été hospitalisée dans un état grave à cause d’Omicron – un homme non vacciné. Le ministère a déclaré qu’il était l’une des 40 personnes atteintes d’Omicron présentant les symptômes du COVID-19. Aucun détail n’a été donné sur le statut vaccinal des autres cas symptomatiques.

Vendredi, les chercheurs de l’Université hébraïque qui conseillent le gouvernement sur la pandémie ont appelé à une application accrue des règles du passeport vert et du port du masque, dans un rapport affirmant que la cinquième vague de COVID-19 en Israël avait déjà commencé.

Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, 568 infections ont été confirmées vendredi, avec 0,68 % de tests positifs. Le nombre de cas graves est repassé au-dessus de 100, quelques jours après être passé sous cette barre pour la première fois en quatre mois.

Le nombre de décès est resté à 8 210, sans qu’aucun nouveau décès ne soit survenu depuis lundi.

source Timesfisrael.com

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