Nous sommes à quelques jours de Pessah, une fête qu’il est très agréable de passer en Israël.
Travailler pendant Pessah pour les salariés israéliens est un thème qui revient souvent et il nous a paru donc utile de faire un point précis sur les réglementations appliquées en Israël.
Il est important de distinguer la journée de yom tov (jour de fête, jour chômé) de hol amoed (les entre fêtes, jours non chômés) car la législation dans le droit du travail israélien n’est pas la même.

 Travailler pendant Pessah : réglementation pour la journée de Yom Tov 

En Israël, il n’y a qu’un seul jour de yom tov pour la fête de Pessah (contrairement au reste du monde qui en comptent deux).

Comme tout jour de fête, l’employeur a l’obligation de payer une journée entière à ses salariés en fonction de son taux journalier. Par conséquent, cette journée ne vous est pas déduite de vos congés et l’employeur ne peut vous imposer de travailler.

Si votre patron vous propose néanmoins de travailler ce jour et que vous acceptez, vous recevrez 150% de votre taux quotidien habituel.

Dans les cas où yom tov tombe un samedi, shabbat, cette journée n’est pas payée.

Notez que la veille de yom tov en Israël est associée au vendredi.

Travailler pendant Pessah : réglementation pour les jours de hol amoed 

Avant toute chose, précisons que contrairement aux idées reçues, aucune réglementation particulière ne légifère cette période de hol amoed. Par conséquent, les jours de hol amoed Pessah sont considérés comme des jours de travail normaux, sans aucun aménagement prévu. L’employeur a donc le droit d’exiger de ses salariés de venir travailler normalement, selon leurs horaires et salaire habituel.

Il est cependant très courant de bénéficier d’horaires aménagées pendant la période des entre-deux fêtes.  Mais attention, c’est au bon vouloir de votre patron ! Ainsi, il peut par exemple décider de libérer ses salariés 1 heure plus tôt, ou même les libérer la demi-journée.
Si vous décidez de ne pas travailler pendant pessah et que votre parton est d’accord, ces jours de congés vous seront retirés de vos jours de congés si vous en avez ou déduits de votre salaire si vous n’en n’avez pas.

Si en tant que salarié vous ne pouvez pas forcer votre patron à vous donner des congés, en revanche, votre patron peut vous obliger à en prendre ! La seule condition est qu’il vous reste suffisamment de jours de congés. Dans le cas où ce n’est pas le cas, l’employeur paye lui-même ces jours de congés obligatoires.

Nous espérons que cet article vous aura apporté des éclaircissements.

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