Accueil L'Actu Culture histoire : Alfred Salinas « les américains en Algérie »

histoire : Alfred Salinas « les américains en Algérie »

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Alfred Salinas «  Les Américains en Algérie 1942-1945 » Éditions l’Harmattan, Paris, 2013

Nous avons la chance de connaître l’auteur, tout naturellement à travers ses écrits, mais aussi à travers sa personne.
Mais ici, ce sont ses travaux historiques que nous voulons aborder. En particulier son dernier opus.

Nombre de ses travaux concernent son Oran natal et son Oranie.« Oran la joyeuse » publié en 2004 ; « Quand  Franco réclamait Oran » (Ces deux titres publiés également aux éditions l’Harmattan.)

À cet étonnant « Quand Franco réclamait Oran », nous avons consacré un modeste « papier » dans les colonnes du « Dauphiné libéré », en temps et en heure. Jusqu’à ses recherches, aucun historien n’avait abordé l’histoire de l’Algérie durant la seconde Guerre Mondiale selon le point de vue espagnol !

Oran ville espagnole et hispanisante, une Oranie espagnole et hispanisante  devenaient le « terrain de jeu » des aspirations conquérantes de Franco sur l’Oranie. Les troupes franquistes, l’arme au pied, (environ 100 000 hommes) pouvaient d’un moment à l’autre occuper Oran et l’Oranie. Ces troupes se trouvaient à moins de 200 kilomètres d’Oran dans les possessions espagnoles du nord du Maroc (Ceuta et Melilla).

Finalement, Franco ne suivit pas l’exemple fameux de la reine Isabelle la Catholique et de son chapelain, le cardinal Ximenes de Cisneros, archevêque de Toléde. Oran devint espagnole en 1509 et ce pour plus de deux siècles.

Une histoire que l’on a tendance à oublier dans les travaux de nos collègues historiens.

Pour en revenir aux années 1940 et à  ce retour avorté des Espagnols dans l’ouest algérien, il faudrait rappeler bon nombre de faits si savamment étudiés par Alfred Salinas.

-Tout d’abord la présence des phalanges franquistes en terre oranaise.

-Puis le capital affectif sur lequel l’Espagne pouvait compter.

-Les menées subversives du consul espagnol Manresa.

-Le régime de Vichy susceptible d’être bousculé.

-Et une « bienveillance » hitlérienne ou une ambition rentrée du comte Ciano pour l’Italie…

– Sans compter le rôle d’une presse et de radio Madrid qui « travaillaient » la population oranaise au quotidien…

Le reste, nous prions nos lecteurs et les internautes de se procurer le livre d’Alfred Salinas, sans plus tarder.

L’ouvrage « Les Américains en Algérie 1942-1945 »  conforte largement ce fait que l’Algérie était dans l’orbite des Espagnols, des Allemands, des Italiens et… des Américains !!!

Et plus particulièrement l’Oranie cette « Californie algérienne ».

Pour l’heure, nous ne voulons vous donner que les titres des chapitres développés par Alfred Salinas.

–      le client du Grand Hôtel (nous sommes à Oran)

–      L’expédient provisoire (formule américaine pour désigner un haut responsable du régime de vichy !

–      La bataille d’Alger (bombardements allemands y compris)

–      Oran brûle t-elle ? (le bombardement allemand sur le port)

–      La révolte des GI’s (l’envers de la présence américaine dans les rues d’Oran en particulier).

–      Un été à Alger (d’une villa l’autre, d’un pouvoir l’autre et le bleu du ciel…)

–      L’axe Oran Mellila, Berlin (évoqué plus haut)

–      Le droit des peuples ( la perception américaine de l’occupation française…)

–      Convoitises territoriales (L’Algérie, porte-avions américain en Méditerranée ?)

De quoi attendre avec intérêt notre deuxième partie.

 Norbert Bel Ange Pour Ashdod café le 8 janvier 2014.

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