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Chants poétiques à la bibliothèque d’Ashdod

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Une soirée de chansons  enchanteresses de Naomi Shemer. Hébreu,  poésies, chants sur les épisodes historiques  de notre vie dans le pays et les anecdotes de la vie de Naomi Shemer.

Venez chanter vos chansons préférées avec nous le lundi 15 septembre à 20 h :

  • Yerushalayim shel zahav (Jérusalem d’Or), 1967
  • Hithadshut (Renaissance)
  • Al kol ele (De toutes ces choses)
  • Od lo ahavti dai (Je n’ai pas encore assez aimé)
  • Lu Yehi, 1973 (Puisse cela être)
  • Shlomit Bonna Soucca…. et bien d’autres encore

Interprètes :
Eitan Dror – chant
Sandra Tzirnes – chant et guitare
Noam Hartman – Basse Player
Moran kasro – chant et piano,

prix des billets ₪ 20. Nombre de places limité

Bibliothèque municipale d’Ashdod Ezor Bet Tel: 08-8564280

Naomi Shemer (1931-2004) était l’une des auteurs-compositeurs les plus importants d’Israël. Elle possédait un sens inné pour la poésie, l’écriture, la composition, mais également pour mettre en musique les textes d’autrui ou encore adapter en hébreu certaines chansons étrangères.

Naomi est née et a grandi à Kvoutzat Kinneret. Très tôt, elle commence les leçons de piano. Elle a notamment travaillé avec Josef Tal. À partir des années 1950, Naomi écrit ses premières chansons. Ce n’est qu’en1983 qu’elle reçoit un prix pour son travail.

Il est fort probable que Yeroushalayim shel zahav (Jérusalem d’Or, repris et traduit en français par Les Compagnons de la chanson) reste sa chanson la plus populaire. Écrite en 1967, quelques jours avant la Guerre des Six Jours, au cours de laquelle l’État d’Israël conquiert Jérusalem-Est ainsi que le Mur Occidental (ou Mur des Lamentations) de nouveau accessible aux Juifs. La compositrice rajoute alors une strophe évoquant le retour des Juifs à Jérusalem.

Cette chanson emblématique et chargée de symboles accompagne souvent l’hymne national israélien Hatikvah dans les célébrations.

Le 26 juin 2004, Naomi est décédée des suites d’une longue maladie. Peu de temps avant, elle reconnaissait qu’elle s’était inspirée, sans intention, d’une ballade basque dans la composition de sa mélodie phare.

 

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