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Introduction aux tehilim (psaumes)

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TEHILIM ou psaumes. Au singulier, le mot se dit TEHILA qui est une louange. Le livre de tehilim comporte 150 psaumes divisés en 5 livres et les 150 psaumes (on dit en hébreu pirké tehilim) sont divisés en jours de la semaine et aussi en jours du mois. Chacun peut décider de lire des psaumes quotidiennement, de manière fixe[1]. Mais il y a aussi des personnes qui, lisent certains chapitres dans un but particulier ou en attendant quelque chose.

Concernant ce livre de louanges attribué au Roi DAVID, les enseignements, les croyances, les coutumes sont diverses. Les règles de récitation sont différentes, leur utilisation est parfois sujette à controverse. Et, tout le monde tombe d’accord sur le fait qu’après en avoir récité quelques versets seulement on se trouve en situation de réconfort.

En parcourant les textes supposés être récités avant ou après la récitation de certains d’entre eux, nous apprenons que chaque lettre ou chaque voyelle ou encore chaque signe de cantillation  revêt une importance  capitale.

Dans les régions dans lesquelles j’ai grandi, il n’était pas très courant d’une part de voir des femmes lire des psaumes (souvent elles en étaient incapables car on instruisait d’avantage les garçons que les filles) et puis, lire des psaumes était presque considéré de mauvais augure car on lisait des psaumes surtout en présence d’un mort car, à l’époque, on veillait les dépouilles toute la nuit avant l’ensevelissement.

Puis, lorsque les femmes ont eu enfin accès à un enseignement du judaïsme, peu à peu des livres de psaumes (psautiers) se glissèrent dans les sacs, les bureaux et les femmes apprirent autant que les hommes à lire ou à réciter  des chapitres entiers dans les bus ou à l’arrêt des autobus, dans les trains, salles d’attente de médecins et autres lieux où l’on doit user de patience et faire taire les petites voix insidieuses qui font que l’angoisse, l’inquiétude se tairont apaisées par ces poèmes emplis de crainte du ciel et de l’humilité d’un homme qui, bien que parvenu au sommet de la gloire savait que l’homme n’est qu’une créature habitée par de sombres penchants et dont le devenir n’est que dans le repentir.

On m’a demandé d’entamer un « cycle » sur les Psaumes que l’on récite souvent sans prendre le temps de les comprendre.

Dans certains psautiers est indiqué l’usage de chaque chapitre : contre des ennemis, en voyage etc… . Nous désignerons dans un premier stade les groupes de Tehilim à lire pour la personne qui cherche à convoler en justes noces, pour avoir un enfant, ou bien pour soigner une dépression etc. On y croit ou on n’y croit pas mais il n’est pas souhaitable de le considérer avec dérision.

PSAUME 1 :  AshréhaIsh…. Ha Ish, l’homme  évoqué ici est l’être qui, après avoir grandi dans le sentier  que D désire nous voir prendre, est devenu véritablement un HOMME ainsi que Rashi l’écrit : l’homme ici est le fils des patriarches Abraham, Isaac et Jacob qui sont appelés « hommes » dans la Torah et qui ont consacré du Temps à l’étude des textes sacrés.

Et il s’agit surtout d’un homme qui, comme Jacob, a été entraîné à n’écouter que des paroles de Torah même pendant le temps de sa gestation ainsi que nous le voyons dans la Torah pour Jacob, et qui ne recherchera tout au long de sa vie que la compagnie de Hakhamim de manière à n’étancher sa soif qu’à la source de la Torah, et écarte de sa voie tous les reshaîm qui pourraient se présenter à lui, un homme qui recherche la vertu, et la vérité.

De plus, l’homme qui se livrera à la mitsva de la procréation, ne le fera que de la façon la plus vertueuse possible pour que dès cet instant, l’embryon soit « saint » et non empreint d’un défaut quelconque.  Par la guemara de Nidda (31a), nous comprenons pourquoi le verset emploie les mots « holekh » et « omed » car il est fait ici allusion au fait qu’à l’instant de la procréation, la semence « va » vers la matrice de la mère où l’embryon va faire son nid et s’y tiendra pour tout le temps de la gestation. Pendant ce temps il va être enseigné et c’est grâce à cet enseignement qu’il pourra trouver sa voie tout au long de son existence sur terre.

« Keêtz shatoul âlpalegué hamayim » car l’homme est souvent représenté par un arbre dont les “pieds” (racines) sont sur (dans) la terre et dont la cime, agitée par le vent, se tourne vers les cieux comme un homme en prières.

Caroline Elishéva REBOUH

Administrative Director of Eden Ohaley Yaacov

 

[1] Pour tout ce qui peut être considéré comme étude « sacrée » il est bon de fixer un moment de la journée pour ce faire comme par exemple après shaharith ou après minha ou…..

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