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Nouvelle hausse de prix pour les produits de première necessité : eau, carburant, lait, pain …

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Les salaires dans le pays n’augmentent pas, il n’y a pas eu de nouvelles mesures pour faire correspondre ce que nous gagnons à ce que nous devons consommer, mais encore une fois, les prix des biens de consommation sont en hausse. Vous constaterez peut-être ces nouvelles augmentations aux stations-service, sur votre facture d’électricité et au supermarché, car certains des prix de nos articles les plus nécessaires vont augmenter. 

Alors que l’attention du public continue d’être détournée par la crise gouvernementale en cours, par l’Eurovision et d’autres choses encore, nous ne remarquons peut-être pas que la vie elle-même devient de plus en plus chère. Comme le rapporte le site Poenta.com, il y a seulement six mois, des gens descendaient dans la rue vêtus de vestes jaunes pour protester contre les prix en hausse constante dans le pays. Il semble maintenant que la hausse des prix puisse passer inaperçue, alors que nous battons des records en ce qui concerne les prix de produits comme les fruits et les légumes, où une pastèque peut coûter 80 shekels. 
Il y a exactement 8 ans, la protestation des tentes a eu lieu à Tel-Aviv dans le but de lutter contre le coût de la vie en constante augmentation. Les manifestants réclamaient la justice sociale et de meilleures conditions pour les citoyens qui travaillent. Certains disent que la manifestation n’a pas abouti, mais les gens ont pu crier un message au gouvernement.  Bien que tout le monde n’ait pas agi, les gens ont entendu. La question que nous nous posons toujours est la suivante: comment pouvons-nous faire modifier ces nouvelles mesures qui nous concernent directement ? 
Bien que les citoyens israéliens n’aient peut-être pas ressenti les véritables changements au cours des derniers mois, nous sommes sur le point de commencer à le ressentir dans nos comptes en banque. 

Le traitement du coût de la vie était censé être un phare pour le gouvernement, mais parler est une chose et agir en est une autre.
Le rapport du contrôleur de l’État sur l’incapacité des gouvernements récents à gérer le prix des fruits et légumes en est un exemple. Les gouvernements de Netanyahu n’ont pas baissé les prix des logements, ne se sont pas occupés des prix des fruits et légumes (qui ont bondi de 50% en une décennie), et n’ont pas démantelé les monopoles qui contrôlent l’économie israélienne.
Au contraire, les citoyens israéliens paient davantage et continueront de le faire – avec les récentes hausses de prix touchant tous les citoyens : le prix de l’eau remonte, l’électricité a déjà augmenté, le prix de la arnona (taxe fonciere) augmentera dans six mois, les prix du carburant augmenteront régulièrement et les produits alimentaires de base sont devenus plus chers.

Voici un aperçu de la situation qui atteste de l’augmentation du coût de la vie :

L’augmentation des tarifs de l’eau
Malgré l’hiver pluvieux, notre verre d’eau devient de plus en plus cher.
Notre mémoire est courte, mais certains se souviennent qu’il y a six mois, l’Administration de l’eau avait zigzagué et envoyé trois messages différents sur la hausse du prix de l’eau prévue. L’essentiel a retenir, c’est que l’eau a augmenté en 2019 à un taux très élevé, supérieur à 5,3%.

C’est combien en shekels ?
Rappelons que le calcul pour l’eau se compose de deux critères : l’État a décidé que seule une partie de l’eau consommée serait facturée à un prix avantageux et que le reste coûterait presque le double du prix. De plus, la TVA est facturée sur l’eau.

En résumé, si en 2018 nous payions 6,61 shekels par mètre cube d’eau au taux de base, à compter de juillet 2019, nous en paierons 6,958, soit environ 35 agorot de plus par chaque mètre cube du tarif de base.

Le tarif qui n’est pas celui de base fait un bond en avant. Si, en 2018, nous payions 12,44 NIS par mètre cube, en juillet 2019, nous paierons 13,102 NIS – soit un saut de 66 agorots par mètre cube.

L’augmentation des taxes foncières
L’impôt foncier augmentera de 2,58% en 2020, après plusieurs années de plus ou moins stabilisation. Cumulativement, depuis 2007, l’impôt foncier a bondi de 32%.

L’augmentation attendue reflète le plus fort taux d’augmentation de l’impôt foncier depuis 2014, année où il avait augmenté de 3,36%. En 2019, le taux de la taxe foncière a augmenté de 0,32%, de 2,18% en 2018 et de 1,77% en 2017.

Il est important de rappeler que le coût des taxes municipales est deux fois plus élevé pour les consommateurs – d’une part parce qu’ils paient davantage, et d’autre part parce que les entreprises aussi paient davantage – de ce fait, les entreprises reportent cette augmentation sur les consommateurs, en augmentant le prix des produits et services qu’ils fournissent.

Carburant: une hausse constante
Notez combien le carburant a augmenté au cours des six derniers mois. Si en janvier nous payions 5,83 shekels le litre pour l’essence en libre service, nous payions déjà 6,51 shekels le litre d’essence. Nous réitérons nos propos en pensant que le gouvernement israélien peut facilement réduire le prix du carburant et le rendre plus accessible  pour les consommateurs, car une grande partie de son prix est composée d’une taxe prélevée par l’État.

Produits laitiers
La Haute Cour de justice a récemment statué dans une pétition soumise par Tnuva aux termes de laquelle le ministre des Finances, Moshe Kahlon, devait approuver la hausse des prix des produits laitiers réglementés. En effet, le coût de production des produits laitiers a augmenté et le prix sous surveillance est censé refléter le coût de production. Kahlon ignore la Haute Cour de justice et n’a pas encore signé l’ordre. C’est pourquoi, il y a deux semaines, Tnuva s’est tourné vers la Cour suprême pour demander à Kahlon d’obtenir une ordonnance d’outrage à la cour. Au final, le prix des produits laitiers sous surveillance augmentera à la suite d’une augmentation des prix des produits laitiers non transformés.

La Haute Cour de justice a approuvé une augmentation des prix de 3,4%, mais cela ne suffit pas pour Tnuva. Elle a récemment contacté le Comité mixte du ministère de l’Agriculture et du ministère des Finances pour lui demander d’approuver des augmentations de prix supplémentaires.

Le pain
En février, le prix de certains types de pain a augmenté sous surveillance – mais pour les boulangeries Angel et Berman cela ne suffit pas et elles se sont tournées cette semaine vers les hautes instances pour augmenter le prix du pain de 5%. Il faut comprendre que le prix du pain sous surveillance ou pas augmentera.

Plus cher à vivre, Plus cher à conduire, Plus cher à boire, Plus cher à manger, alors quoi en dire ? Les salaires de la plupart d’entre nous n’augmentent pas, mais les dépenses ne cessent de l’être définitivement – et dans tous les domaines.

ashdodcafe.com

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