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«Quelle philosophie autour des séries TV en France et en Israël» 5 conférences à partir du 28/1, 19h, Tel Aviv

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L’Institut francais à le plaisir de vous annoncer un CYCLE DE RENCONTRES, French popcorn !

« Quelle philosophie autour des séries TV en France et en Israël »
Un cycle de rencontres proposé par l’Institut français d’Israël animé par Amélie Férey.
Ouverture le mardi 28 janvier à 19h00, Institut français de Tel Aviv – 7 bd. Rothschild

Les rencontres sont en français

Vous avez un amour inconditionnel pour les séries TV ?
Vous passez vos soirées devant Netflix et Yes ?
Le Bureau des Légendes et Fauda n’ont plus de secrets pour vous ?
Improvisez-vous critiques pour un temps et venez partagez vos impressions sur les séries TV israéliennes et françaises à l’Institut français.
Dans l’auditorium du 7 boulevard Rothschild, l’Institut français d’Israël propose un cycle de cinq conférences où vos séries préférées seront passées à la loupe. Sous la direction d’Amélie Férey, Docteur en sciences politiques. Première rencontre le mardi 28 janvier à 19h.

“Comment et pourquoi la série TV devient la nouvelle agora où, avec passion et audace, se trouvent débattus les enjeux et défis de nos sociétés en France et en Israël” ?
Telle sera la question centrale posée au cœur de ce cycle de cinq rencontres animé par Amélie Ferey, chercheuse rattachée au Centre de Recherche en Relations Internationales (CERI), enseignante à Sciences Po Paris et à l’Université Paris 2 Panthéon-Assas. Ses publications traitent des thèmes suivants : l’éthique et le droit de la guerre, la justice pénale internationale, la démocratie libérale, le contre-terrorisme, l’analyse politique des séries TV.

Proposé tous les mardis à 19h30 (et précédé d’un apéritif à 19h) dans une ambiance conviviale et festive, le cycle proposera une projection en avant-première d’une série française inédite !

CONTENU DU CYCLE

Les séries TV ont acquis une place de choix dans la culture populaire. Par-delà les langues et les frontières, elles réunissent des millions de fans autour de thématiques diverses, allant de la DGSE française (Le Bureau des Légendes) aux communautés orthodoxes d’Israël (Shtisel).  Au-delà de leur fonction de divertissement, elles thématisent des interrogations sociales contemporaines. Que nous apprennent-elles des enjeux politiques actuels ? Comment les analyser de manière critique, et déceler leurs messages cachés ? En croisant les regards sur les productions française et israélienne, les séries se dévoilent autour des quatre thèmes à suivre :

  • Fictions sécuritaires. La Raison d’État à l’écran

Face à la montée des menaces terroristes, l’industrie du divertissement a réagi en produisant des « fictions sécuritaires » mettant en scène les risques multiples auxquels font face les sociétés française et israélienne. Souvent présentées du point de vue des institutions censées protéger les citoyens (DGSE pour Le Bureau des Légendes, unité Duvdevan pour Fauda), ces fictions sécuritaires peuplent les conversations ordinaires et s’invitent dans les débats politiques, construisant par là un système commun de références. Simples outils de divertissement, instruments de propagande ou critiques acerbes, quel(s) regard(s) portent ces séries TV sur la sécurité d’État ?

  • Le jeu du vrai et du faux. Ressemblances et faux semblants dans les séries TV.

Les séries contemporaines telles que Dix pourcent, Baron noir ou Le Bureau des Légendes suscitent l’intérêt parce qu’elles offrent un aperçu de milieux professionnels prestigieux méconnus ou inaccessibles au grand public. À travers la fiction, elles prétendent également informer sur ces univers intrigants, en s’inspirant du documentaire. Comment alors démêler le vrai du faux ? Quelles sont les conséquences politiques de ce brouillage entre réalité et fiction ?

  • Minorités à l’écran

Les industries audiovisuelles israélienne et française rencontrent de fortes revendications pour une plus grande représentation des identités minoritaires. Ces réflexions sur la place dans l’espace public des femmes, des personnes LGBTQ, et des identités ethniques et religieuses sont rassemblées sous le vocable anglais d’identity politics. Hétéronormativité, masculinité toxique, féminisme intersectionnel et invisibilisation sont autant de vocables dont scénaristes et producteurs s’emparent. Quelles sont les innovations en matière d’identités marginalisées dans les productions israélienne et française ?

  • Et si ? Dystopies contemporaines

Pour penser le monde actuel, parfois vaut-il mieux s’en échapper. Comment l’utopie, ce lieu qui n’existe pas, et la dystopie, son double cauchemardesque, sont-elles utilisées pour produire des séries TV originales et novatrices sur le plan politique ? La série française Les revenants qui dépeint un monde dans lequel les morts reprennent leurs places parmi les vivants, et la série israélienne Autonomies, qui met en scène un Israël divisé entre un État laïc dont la capitale est Tel Aviv et un territoire haredi organisé autour de Jérusalem, sont deux exemples brillants de l’utilisation de la dystopie pour questionner les enjeux politiques actuels.

Les séries à la loupe 

  • Baron Noir (Canal +)
  • Bureau des légendes (Canal +)
  • Dix pour cent (France 2)
  • Fauda (Yes, Netflix)
  • Les Revenants (Canal +, SundanceTV)
  • Our boys (HBO)
  • Shtisel (Yes, Netflix)

Calendrier des rencontres : les mardis 28 janvier / 25 février / 24 mars / 5 mai / 26 mai
Déroulé des rencontres
Apéritif convivial à 19h, début de la séance à 19h30

Rencontres en français
Tarifs : 300 NIS / Tarif réduit pour les détenteurs de la Carte membre de l’Institut français d’Israël : 250 NIS

Ouverture le mardi 28 janvier à 19h00

Réservations par téléphone au 03-7968000 ou par email 

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