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Ashdod : Les « consommateurs » intelligents dans le monde virtuel

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Pendant cette période des fêtes et cette fois BH avec la famille élargie, être un consommateur avisé et savoir gérer un budget familial équilibré – est une compétence nécessaire et bénie.

Il en va de même pour les informations sur le web qui se multiplient à un rythme vertigineux, comme des publicités prometteuses de régimes miracles que l’on peut lire partout, ou bien des publications destinées à susciter la haine, l’hostilité et le boycott de l’État d’Israël, ou encore lorsque nous diffusons des fake News et créons la panique contre la vaccination, etc…Ces faits «routiniers» ont conduit Eshkol Pais à faire un point et à essayer de mettre les choses en ordre.

Au cours de cette dernière année avec l’apparition du corona dans nos vies, l’isolement social a fait de nous des invités réguliers du monde virtuel. Eshkol Pais qui a choisi de fournir aux étudiants de la ville des outils qui en feront des «consommateurs intelligents en ligne», a tenu une réunion en zoom vendredi dernier, dans le cadre de la Journée des bonnes actions. «Plus de 300 étudiants ont été invités à une conférence organisée dans un format académique, cette fois sur le thème de la « Pensée critique dans un monde numérique » a expliqué Drora Silvera, directrice de cet organisme.

Les élèves des collèges et des lycées de la ville se sont réunis pour suivre cette réunion  zoom et ont apprécié cette conférence tres interessante. Elle a été ouverte par Mme Regine Nidam – instructrice en sciences et technologies pour MASHAH et partenaire dans la promotion et la finalisation de l’organisation de l’évenement.
Roni Friedman a donné une conférence sur les Fake News et leurs implications sociales et culturelles. Les étudiants ont découvert la façon dont elles affectent nos vies, et enfin une liste de recommandations pour un consumérisme intelligent en ligne a été fournie comme par exemple :

– Est-ce que ces nouvelles apparaissent dans d’autres sources ?
– Se renseigner auprès d’organismes fiables et attendrez leur réponse.
– Informations de référence croisées avec des sites de confiance.
– Vérifier qui est l’annonceur, quand l’information a été publiée et si il existe de fausses informations.
– Faites attention au titre de l’article et à la photo qui y est jointe – ce qu’ils vous transmettent. N’est-ce pas une manipulation pour promouvoir de la publicité ?

Les recommandations ont été mises en pratique pendant la conférence lorsque les étudiants ont été invités à choisir un article «douteux» et à l’analyser.
Par exemple, un groupe a traité un article sur le lait maternel qui, selon l’auteur, est plein d’anticorps contre le virus corona et la certitude qu’un bébé qui s’est rétabli du corona peut transmettre ses anticorps à sa mère pendant l’allaitement.
Un deuxième groupe a traité un article en anglais qui met en garde contre les dangers des vaccins corona … et plus encore.

« Ce fut un voyage d’investigation à travers lequel nous avons appris à rechercher des informations sur le Web, à trouver des articles précis sur le sujet et à élargir nos connaissances afin que nous puissions porter un avis critique sur l’article avec l’aide de professionnels avisés sur l’actualité, quelquefois même avec humour », nous a dit un étudiant. Au cours de la conférence, une question éthique s’est posée : n’y a-t-il ni loi ni justice ? Les réseaux sont-ils pollués et n’y a t-il aucune crainte de punition ?

La bonne nouvelle est que même les géants de l’internet ont réalisé qu’ils ont une responsabilité pour leur contenu, alors que Facebook, Twitter et Instagram par exemple, ont tendance à télécharger du contenu contraire à l’éthique refusant d’assumer leurs responsabilités en raison des droits individuels et de l’expression de soi.

Le dernier sujet évoqué a présenté un merveilleux exemple de citoyens avertis qui ont pris leurs responsabilités et ont fondé l’organisation «Midaat», qui a été créée en 2013 suite à l’opposition au vaccin contre la polio qui est apparue de nouveau pour nuire aux enfants israéliens.
Le Dr Sheri Natan, l’une des fondatrices de l’association et cheffe de son département, a déclaré que l’association fourniraient des réponses aux questions médicales et scientifiques et des outils pour la pensée critique.
«Je crois que la prochaine fois que les étudiants liront un article qui les mettra mal à l’aise, ils sauront comment le vérifier correctement», a déclaré Silvera, remerciant les directeurs, les coordinateurs et les professeurs de sciences qui ont préparé les étudiants pour la conférence malgré les multiples tâches que nous avons tous a effectuer en cette période de préparation de fêtes.

©ashdodcafe.com

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