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Le taux de chômage pratiquement au plus bas en Israël deux ans après la crise de la Covid-19 par Arnaud Sayegh

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Selon la méthode classique de calcul, le taux de chômage en Israël était en très net recul à la mi-mars 2022, chutant à 3.20 %. Lorsqu’il est calculé selon la méthode étendue, il chute de 1 % et tombe à 4.70 % soit environ 200,000 chômeurs.

Les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – publiés le 4/04/2022 mettent en lumière une chute spectaculaire de plus de 1 % du nombre de chômeurs au cours de la première quinzaine de mars 2022, soit exactement deux ans après le début de la crise de Covid-19.

Cette baisse intervient après un remaniement du monde du Travail au cours des deux premiers mois de l’année ; ils mettent également en lumière le succès de la politique de non-fermeture de l’Économie ainsi que de celui du système éducatif mené par le Gouvernement et ce en dépit des chiffres de l’épidémie.

Et les résultats de cette politique sont impressionnants !

De fait, et selon les chiffres du BCS, le nombre de chômeurs est passé de 5.80 % de la population active, soit 249,000 actifs, au cours de la seconde quinzaine de février, à 4.70 %, soit seulement 201,000 actifs au cours de la première quinzaine de mars 2022 ; une baisse de plus de 1 % en seulement un mois.

En d’autres termes, c’est à la faveur de cette méthode de calcul que le taux de chômage est pour la première fois passé sous la barre des 5 %, soit approximativement 200,000 actifs au chômage.

À noter que selon la méthode de calcul classique, soit une méthode simplifiée, le taux de chômage est passé sous la barre des 4 %, soit 169,000 personnes au cours de la seconde quinzaine de février 2022, et à 3.20 %, soit 136,000 personnes au cours de la première quinzaine de mars 2022.

Ce dernier chiffre – 136,000 chômeurs – est nettement inférieur aux 150,000 chômeurs, chiffre habituellement considéré comme la norme acceptable en Israël.

Dans les faits, il s’agit d’un taux de chômage particulièrement faible qui est considéré comme un chômage frictionnel résultant de changements d’emplois et considéré par certains comme un chômage artificiel, soit un chômage nul.

Reste maintenant à savoir si ce chiffre – particulièrement bas – se maintiendra également au cours de la seconde quinzaine de mars.

Pour peu que cette tendance se maintienne, l’on pourra considérer qu’il s’agît là d’un retour à la normale sur le plan du marché du Travail.

Pour ce qui est du calcul étendu, il inclut également les personnes actuellement en congé sans solde, ainsi que les actifs ayant été mis au chômage suite à la crise de la Covid-19 et n’étant pas actuellement à la recherche d’un emploi.

Il y a toutefois un désaccord au sujet de ces derniers, à savoir ceux au chômage et ne recherchant pas d’emploi, pour lesquels certains estiment qu’il convient de ne pas les inclure dans le calcul des chiffres du chômage et qu’ils doivent être considérés comme étant en dehors de la population active.

Le fait que le pourcentage de chômeurs n’étant pas à la recherche d’un emploi n’ait guère changé (leur nombre est passé de 1.30 % à 1.20 % de la population active) met en lumière le fait que ces derniers ne se considèrent pas eux-mêmes comme faisant partie de la population active.

Avec l’aimable autorisation de KNE
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